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The Changing Geopolitical Dynamics in the Central African Republic: A New Partnership with the United States

The Changing Geopolitical Dynamics in the Central African Republic: A New Partnership with the United States

En 2017, le Pentagone a annoncé qu’il mettrait fin à la mission des forces spéciales déployées depuis six ans dans l’est de la Centrafrique pour traquer l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), un groupe d’origine ougandaise classé parmi les organisations terroristes. Pendant ce temps, les commandos américains sont restés à l’écart de la guerre civile centrafricaine, qui a incité la France à lancer l’opération Sangaris pour mettre fin aux exactions commises par les factions en lutte pour le pouvoir et préparer le déploiement de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation de la République centrafricaine (MINUSCA).

Après avoir obtenu une dérogation du Conseil de sécurité des Nations unies pour armer les Forces armées centrafricaines (FACa), la Russie a étendu son influence en Centrafrique via le groupe paramilitaire Wagner. En parallèle, malgré les initiatives de l’Union européenne (UE) telles que la mission EUTM RCA, les États-Unis ont timidement tenté de contrer les ambitions russes en débloquant 13 millions de dollars pour former les soldats centrafricains.

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Sur fond de lutte informationnelle menée contre la France, Moscou a renforcé son emprise sur Bangui grâce à un accord de coopération militaire signé en 2018. Cet accord a permis au groupe Wagner de s’emparer des FACa et d’avoir un accès privilégié aux ressources minières du pays. Les Nations unies ont régulièrement dénoncé les exactions commises sur les civils par les “forces bilatérales russes” (c’est-à-dire les paramilitaires russes).

Depuis, la France a retiré ses troupes de Centrafrique, ses derniers soldats ayant quitté Bangui en décembre 2022 après la dissolution de la Mission Logistique (MISLOG) basée au camp M’Poko. Par ailleurs, le groupe Wagner aurait réduit sa présence dans le pays, notamment après la rébellion contre l’état-major russe lancée par son chef, Evguéni Prigojine. La disparition de ce dernier le 23 août a remis en question l’avenir de la coopération du groupe paramilitaire avec les autorités centrafricaines.

En décembre 2022, l’administration américaine aurait proposé au président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, de rompre avec Wagner en échange d’un nouveau partenariat en matière de sécurité, selon le quotidien Le Monde. Ce scénario est probablement en train de se réaliser.

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La semaine dernière, RFI a en effet révélé que la société paramilitaire américaine Bancroft Global Development était à la recherche d’un terrain proche de Bangui afin de déployer ses moyens techniques, notamment des drones d’observation. Selon une source internationale en matière de sécurité, elle travaillerait à la création d’une unité centrafricaine bien équipée, formée et encadrée, dédiée au contrôle et à la protection des concessions minières dans les secteurs où des factions armées sont toujours présentes.

Qu’en est-il vraiment? Toujours est-il que les autorités centrafricaines ont confirmé leur intention de nouer un nouveau partenariat militaire avec les États-Unis.

“La République centrafricaine est en train de diversifier ses relations”, a justifié Albert Yaloke Mokpeme, porte-parole du président Touadéra. Les États-Unis ont proposé de former nos soldats, aussi bien sur le sol centrafricain que sur le sol américain”, a-t-il ajouté, précisant que cette offre a été acceptée.

“Nous sommes en train de reconstruire notre armée nationale. Dans le cadre de cette reconstruction, nous avons fait appel à des partenaires tels que la Fédération de Russie, l’Angola, le Maroc, la Guinée, et ainsi de suite”, a poursuivi M. Mokpeme. “Nous travaillons avec tous ceux qui peuvent nous aider à reconstruire notre avenir et à retrouver la pleine force de nos hommes armés et de sécurité”, a-t-il conclu.

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Photo : Archive – Département américain de la Défense

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