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Une simulation prédit que 90 millions de personnes seront victimes si une guerre nucléaire américano-russe éclate. Photo/Illustration/Sindonews
Les chercheurs du programme de Princeton sur la science et la sécurité mondiale ont créé une guerre simulée en utilisant des positions d’armes nucléaires réalistes, des cibles et des décès estimés pour démontrer les conséquences de la guerre nucléaire sur les deux pays et le monde, selon le site Web du projet.
Le scénario de simulation a estimé 91,5 millions de morts, avec 34,1 millions de morts et 57,4 millions de blessés.
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“Les décès dus aux retombées nucléaires et à d’autres effets à long terme augmenteront considérablement les estimations”, indique la vidéo du projet.
Dans ce scénario, la Russie tirerait le premier coup pour empêcher l’avancée des États-Unis et de l’OTAN. En trois heures, les chercheurs ont estimé à 2,6 millions de victimes directes et à 480 tirs d’armes nucléaires, 300 depuis la Russie et 180 depuis l’OTAN.
Les cibles incluront les bases de l’OTAN à travers l’Europe. Les chercheurs ont déterminé qu’après la destruction de l’Europe, les ogives seraient lancées depuis les États-Unis. Dans les 45 minutes suivant le lancement, ils ont estimé à 3,4 millions de victimes directes.
Les tensions entre la Russie et les États-Unis ont augmenté ces dernières années, notamment avec la guerre en Ukraine. Les chercheurs citent que les deux pays ont “abandonné” les traités de longue date sur le contrôle des armements nucléaires, en particulier les États-Unis sous l’administration de l’ancien président Donald Trump.
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En août 2018, les États-Unis se sont retirés du traité INF, qui interdit les missiles nucléaires à portée intermédiaire lancés au sol, au motif que la Russie aurait testé et déployé des missiles de croisière interdits par le traité, une accusation que le Kremlin nie.
Les États-Unis ont également quitté le traité Ciel ouvert en novembre 2020, déclarant que la Russie en ignorait les termes depuis des années. Les autres membres de l’OTAN, qui ont soutenu la décision américaine de quitter le traité FNI, ont exprimé leurs regrets face à la décision américaine de quitter l’accord Ciel ouvert.
Actuellement, les deux pays sont liés par le nouveau traité START, qui limite toutes les armes nucléaires à portée intercontinentale utilisées par la Russie. L’accord sera en vigueur jusqu’en février 2026.
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(ian)