Un an après le meurtre de Lola, âgée de 12 ans, qui a été torturée, violée et assassinée par une ressortissante algérienne, son père a pris la parole pour la première fois. Le 14 octobre 2022, Lola a subi ces atrocités de la part d’une femme algérienne de 24 ans, qui était pourtant sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Lors d’une interview sur RTL, Johan Daviet, le père de Lola, s’est exprimé en ces termes : “J’ai besoin de m’exprimer, de me libérer de tout cela. Cela fait un an que j’endure tout cela”.
Ce jour-là, lorsque leurs parents remarquent que leur fille ne rentre pas après les cours, ils se rendent au collège puis au commissariat. En tant que gardiens de l’immeuble, ils visionnent également les caméras de surveillance. Johan Daviet se souvient : “Effectivement, je vois ma fille devant cette autre femme qui entre à 15h27.” Deux heures plus tard, la femme sort de l’immeuble avec des bagages.
Le corps de Lola sera retrouvé dans les parties communes de l’immeuble plus tard dans la soirée. La petite victime a subi de nombreuses sévices. Johan Daviet raconte avec émotion : “Le préfet débarque dans la résidence, c’était incroyable (…) Et là, j’apprends que ma fille est décédée. Qu’elle a été retrouvée dans une malle”.
“Elle n’a pas seulement détruit la vie d’un enfant : elle a détruit toute une famille”, déclare Johan Daviet. Depuis ces événements, le père confie s’être séparé de son épouse, la mère de la petite fille. “Avant ça, tout allait très bien (…) Pourtant, j’aime ma femme, je vais tout faire pour la récupérer”.
Le père de Lola avoue également lutter contre l’alcoolisme. “Je suis retombé dans mes vieux démons, alors que je n’avais pas bu pendant plus de trois ans (…) Pour le moment, je suis en train de survivre, ajoute-t-il. J’attends que la justice fasse son travail”.
