Publié le 11.07.2023
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En cette époque de réchauffement climatique, le discours pour «s’en sortir» est bien différent selon qui le tient. Il y a ceux qui prêchent la sobriété et la décroissance comme seuls remèdes.
En France, par exemple, où des remises de diplômes ont été perturbées par des étudiants qui prônent la décroissance comme étant «la piste sérieuse» pour combattre le réchauffement. Et il y a les «activistes» du climat qui mettent des entreprises, telle TotalEnergies, à l’index.
Heureusement, face à cette manière de répondre aux défis climatiques, il y a ceux qui croient aux solutions technologiques. C’est le cas d’un économiste, Augustin Landier, qui relève qu’aux Etats-Unis, comme en Chine et dans d’autres pays, le mot décroissance n’est pratiquement pas connu, surtout pas utilisé comme étant la manière de combattre le réchauffement.
Et cet économiste de relever, dans une interview publiée récemment par Le Point que «si la France, ultraminoritaire dans les émissions de carbone au niveau mondial, suit la voie des milieux qui exigent décroissance et sobriété, cela n’aura aucune incidence sur les émissions de CO2 de la planète!» Suffit-il d’être exemplaire pour être sauvé?
Il faut s’habituer à plus de sobriété. Le réchauffement climatique, qu’on ne peut nier, force à modifier des habitudes. Mais encourager la décroissance, c’est à mon avis se tirer une balle dans le pied. C’est promouvoir le «rabougrisme» alors que les technologies, l’innovation verte, peuvent beaucoup apporter pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés.
Francis Maillard,
Marneux