2023-08-11 22:47:00
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Producteur de tabac après que le producteur de tabac cesse ses activités ou passe à d’autres usines.
Les feuilles de tabac de Patrick Maendly sont accrochées à de longues ficelles comme des ampoules sur une guirlande lumineuse. Feuille de tabac à côté de feuille de tabac. L’agriculteur de Frasses (FR) fait des allers-retours entre les rangées – s’arrêtant de temps en temps et prenant une des grandes feuilles jaunes dans sa main et la frottant entre son pouce et son index.
“C’est une bonne année pour le tabac”, a déclaré Maendly. « Il faisait chaud, mais aussi humide. C’est ce que cette plante tropicale aime.” Le Freiburger est l’un des 121 producteurs de tabac qui existent encore en Suisse. Car il y en a de moins en moins : près des deux tiers des entreprises se sont arrêtées ces 20 dernières années.
“C’est un travail éreintant”
Une évolution que Fabrice Bersier observe avec inquiétude. Il est président de Swiss Tabac, l’association des producteurs de tabac : « Le tabac coûte cher ». Bersier sait de quoi il parle, des plants de tabac poussent aussi sur ses champs. “De la récolte à la livraison, presque tout est fait à la main.” De nombreuses fermes se tourneraient donc vers d’autres plantes plus faciles à entretenir.
“C’est un travail difficile”, explique Patrick Maendly. Chaque feuille est cueillie à la main, récoltée, suspendue pour sécher, triée et conditionnée en bottes de 30 kilos. Les machines sont peu utilisées. « Nous aimerions mécaniser les différentes étapes de travail. Mais les acheteurs suisses ne le permettront pas car le tabac pourrait être endommagé. »
Le tabac produit en Suisse ne couvre qu’une petite partie de la consommation locale : un peu moins de quatre pour cent. Parce qu’il ne peut pas suivre le goût du tabac des pays tropicaux, il est principalement utilisé comme matériau de remplissage.
De plus : La consommation de tabac en Suisse est en baisse, la critique du tabagisme se fait de plus en plus forte. Les clopes classiques disparaissent rapidement de l’espace public. Alors pourquoi devrait-on produire du tabac en Suisse ? “La production de tabac apporte plus de diversité aux champs et assure de bonnes rotations de cultures”, explique Fabrice Bersier, représentant de l’industrie.
Voici comment la production suisse de tabac est financée
boîte ouverte
Box zuklappen
Le tabac suisse ne s’échange pas librement : une coopérative d’achat achète la récolte aux agriculteurs à un prix fixe. Selon la qualité, un kilo coûte jusqu’à 17 francs.
La coopérative revend le tabac aux fabricants suisses de produits du tabac pour une fraction du prix d’achat. Elles sont tenues par la loi de reprendre la totalité de la récolte de tabac suisse.
Les fumeurs paient la différence de prix lorsqu’ils achètent des cigarettes grâce à la taxe sur le tabac. La coopérative se fait rembourser la différence de ce pot.
La production de tabac fait également partie de la Suisse. « Le tabac est cultivé ici depuis 300 ans. Ce serait dommage que cette tradition disparaisse.” Malgré les critiques, l’agriculteur Patrick Maedy s’en tient à la production de tabac. “Mon coeur y est.” De plus, la production de tabac est financièrement intéressante. “Si ce n’était pas rentable, je ne ferais pas le travail.” Contrairement à de nombreux autres producteurs de tabac, abandonner n’est pas une option pour lui.
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