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Surpopulation carcérale en Belgique : un malaise persistant

Surpopulation carcérale en Belgique : un malaise persistant

Dans le passé, les détenus qui devaient purger une peine inférieure à 3 ans la faisaient sous le régime du bracelet électronique, évitant ainsi d’encombrer les prisons. Cependant, le ministre fédéral a décidé que ces courtes peines devraient désormais être purgées en établissement pénitentiaire. Depuis le 1er septembre 2022, c’est le cas pour les peines de 2 à 3 ans, et depuis le 1er septembre 2023, c’est également le cas pour celles entre 6 mois et 2 ans. Les directeurs de prison avaient exprimé des inquiétudes quant à la surpopulation carcérale.

“Le gouvernement actuel a mis en place la loi sur les courtes peines, ce qui a entraîné une augmentation du nombre de détenus dans nos prisons”, explique Didier Breulheid, délégué permanent à la CSC. Il était également prévu de construire 15 maisons de détention, des établissements de petite taille où les condamnés à court terme purgeraient leur peine. À ce jour, seulement deux existent en Belgique, à Courtrai et à Forest.

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La surpopulation carcérale a des conséquences sur la vie quotidienne des détenus, avec des conditions de détention inhumaines, des problèmes d’agressions et d’hygiène. Cela pose également des risques sanitaires, avec une augmentation des maladies et des problèmes d’hygiène dans les prisons.

La surpopulation carcérale affecte également le personnel pénitentiaire, avec des conditions de travail détériorées et des tensions accrues. Il est nécessaire de revoir les politiques de détention, d’augmenter les alternatives telles que le bracelet électronique et de trouver des solutions à long terme pour réduire la surpopulation carcérale.

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