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Sur le marché d’Anglet, piments, breuil et chipirons

Sur le marché d’Anglet, piments, breuil et chipirons

Retrouvez ici tous les épisodes de la série « Les étals de l’été ».

Vu du ciel, le marché de Quintaou a des allures de château de cartes. Au milieu d’une esplanade bordée de platanes, les étaliers font commerce sous une centaine de chapiteaux en toile aux toits pointus. Lesquels dessinent une mer de petits rectangles blancs qui se juxtaposent dans un bel équilibre, de sorte à former une déambulation gourmande en forme de « U ».

En place chaque jeudi et chaque dimanche matin depuis plus de trente ans, le marché de Quintaou – du nom de l’allée dans laquelle il se tient – fait la fierté de la commune d’Anglet (Pyrénées-Atlantiques). Situé entre la Nive et la côte Atlantique, sur une bande de terre jadis maraîchère et fertile, l’événement agrège une foule de producteurs venus des quatre coins du Labourd, l’un des sept territoires basques traditionnels, qui s’étend de Bayonne à Hendaye.

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Ce matin d’été, sous le kiosque en métal qui abrite un camion buvette et délimite l’entrée du marché, nous avons rendez-vous avec Philippe Libardi. Si l’homme connaît le marché comme sa poche, c’est parce qu’il y exerce le métier de placeur depuis une bonne décennie : « Mon rôle, c’est d’attribuer les différents emplacements aux étaliers et m’assurer que tout se déroule comme prévu. Il y a des places qui sont plus en vue que d’autres, alors, dès 7 heures du matin, j’effectue un tirage au sort pour garantir une certaine forme d’équité », explique l’employé de mairie.

Un cageot débordant de fruits vert

Polo bleu en piqué de coton sur le dos, patch « Anglet » vissé sur l’épaule et carnet de factures sous le bras, il nous entraîne dans le ventre du Quintaou. Première étape devant le stand de François Correges, producteur de légumes basé à Bayonne. « C’était mon prof de technologie au collège ; l’un des plus anciens exposants du marché », précise-t-il. Au milieu des pommes de terre, des oignons et des tomates, notre œil se fige sur un cageot qui déborde de fruits verts à la peau fine et à la forme oblongue, vendus 8 euros le kilo. « Ce sont des piments doux d’Anglet, l’une de nos spécialités. On commence tout juste à les récolter, explique le maraîcher. On les cuisine très facilement : coupés crus dans des salades ou fendus en deux dans la longueur et revenus à la poêle avec un peu d’huile d’olive, à feu doux. En accompagnement d’une omelette ou de pommes de terre sautées, c’est délicieux. »

Philippe Libardi nous emmène ensuite en face, à la découverte de Frédéric Pochelu, producteur de piments d’Espelette à Itxassou – et, accessoirement, « grand joueur de pelote basque à mains nues ». Le fruit de la dernière récolte du grand bonhomme se détaille en poudre rouge vive et piquante dans des petits pots ou des grands sachets de 250 g (22 euros). Il vend aussi ses piments entiers : ceux-là sont séchés puis arrangés en tresses au bout de ficelles qui pendent depuis le plafond (14 euros).

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2023-08-12 09:30:04
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