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Sting conquiert Madrid sur la base de l’histoire (et du matériel fixe)

Sting conquiert Madrid sur la base de l’histoire (et du matériel fixe)

2023-12-16 03:38:11

Après 12 ans à Marbella, Starlite a pris d’assaut Madrid avec une série de concerts scintillants (Ricky Martín, Lola Indigo et Sebastián Yatra parmi eux). Jeudi, c’est Rod Stewart qui a inauguré le Pavillon 12 de l’IFEMA à Madrid, dans un style grandiose à la fois grand spectacle et majestueuse exposition. Un quartier décoré avec des effets de Noël, avec des boutiques et des espaces gastronomiques : beaucoup d’artifices mais tout est bien emballé. Bien entendu, si la musique est importante, ce qui doit régner, c’est le son spectaculaire, et c’est le cas du système Holoplot, utilisé entre autres par U2 à Las Vegas. Super son.

Près de 8 000 personnes ont rempli la salle, lors d’une soirée timidement ouverte par Joe Sumner, le fils de Sting. Le leader de The Police nous a livré ses classiques sous le titre ‘My songs’, un live show qu’il sort depuis 2019. Et il a débuté en grand avec ‘Message In A Bottle’, un classique incontestable d’un fondamentalisme groupe dans l’histoire de la musique pop rock. Pour ensuite continuer avec un classique de ses débuts « Englishman in New York ».

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Vêtu d’un T-shirt à manches courtes à motif animalier, Sting, Gordon Matthew Thomas Sumner, peut se targuer d’un élixir de jouvence. Sa voix l’accompagne. Et un groupe avec trois choristes, guitare, harmonica, claviers, guitares et batterie, et il le couronne d’une basse usée mais qu’il fait sonner avec punch.

Après la poussée initiale des classiques (les deux mentionnés, ainsi que “Every Little Does Is Magic” de The Police, “If You Love Somebody Set Them Free”, qui manquait de ce brillant sax de studio, ou “Spirits in a Material World” ) les choses se sont dégradées avec des sujets plus sans conséquence. Et Sting a la maîtrise et de plus grands pouvoirs avec La police mais sa carrière solo a ses immenses paysages et ses friches. Tout ne sera pas merveilleux.

Et c’est lorsqu’il joue avec une fusion plus mielleuse (‘Hounds of Winter’, ‘Brand New Day’, ‘Pourquoi devrais-je pleurer pour toi’), plus ballade, ou en quête de mélanges (‘Heavy Cloud’), ou des extraits de REM (« All This Time ») lorsque les choses ne fonctionnent pas. C’est alors qu’il se perd, se confond et qu’il perd son essence. Mais il reprend l’intérêt du respectable avec ‘If I Ever Lose My Faith In You’, une médiocrité convenable promue au rang de classique mais exploitée jusqu’à la satiété, ou tirant un coup de poing avec ‘Shape Of My Heart’.

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Tout a été pensé pour revisiter les classiques de The Police et ramener les choses à leur empire: ‘Walking On The Moon’ continue de sonner à merveille, dans ce tempo reggae, ou la manière énergique et impulsive de ‘So Lonely’: des chansons hypervitaminées et pleines d’adrénaline, de ceux qui rechargent nos batteries.

Sa voix résonne de ce point déchiré et confessionnel qui captive tant. Certes le spectacle continuait avec vigueur, mais avec un tempo parfois incohérent. Son groupe brille, les choristes en mode R&B, ou atteignant les aigus maximum, ou encore le prodigieux harmonica.

Le répertoire était irrégulier, mais les classiques et les hits fonctionnent très bien. C’est eux qui sauvent Piquer. Bien sûr, le groupe sonne à merveille, et il respire la jeunesse et le bon travail. Mais le répertoire nous laisse un peu perdu. Tout ne se passe pas.

«Every Breath You Take», ce classique de «Synchronicity» (1983), peut-être l’album le plus commercial et le plus captivant de The Police, œuvre dans la dernière ligne droite pour redonner l’enthousiasme au public.

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Dans les rappels, un ‘Roxanne’ style medley est réussi mais estompé par ce style impersonnel de Prodigious Decade, accompagné d’une de ces ballades désarmantes comme ‘Fragile’. Le résultat ne pénètre pas comme il le devrait. Mais bon, Sting conserve son attrait et son recueil de chansons. Les personnes hors de propos ne devraient pas occuper le devant de la scène dans leurs concerts. Bien sûr, l’exposition était brillante à 72 ans. Ce sont les chansons de The Police qui se démarquent, oui, mais peu importe qui avait ce pouvoir.



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