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Spotify France cessera de soutenir Les Francofolies de La Rochelle et le Printemps de Bourges à cause d’une taxe sur le streaming musical

Spotify France cessera de soutenir Les Francofolies de La Rochelle et le Printemps de Bourges à cause d’une taxe sur le streaming musical
    
    
    “D’autres annonces suivront en 2024”, selon le communiqué de Spotify France, opposée depuis le début à une taxe sur le streaming et qui militait pour une contribution volontaire. BRENDAN MCDERMID / REUTERS
    

La plateforme leader du marché mondial du streaming musical précise que cette décision, prise en réaction à la mise en place d’une taxe sur le chiffre d’affaires des plateformes de musique en ligne, s’applique “à compter de 2024”.

    
    

Spotify France cessera de soutenir les Francofolies de La Rochelle et le Printemps de Bourges, à compter de 2024 après l’annonce d’une taxe sur le streaming musical, indique mercredi la plateforme, opposée à cette mesure. Après ” l’annonce de la mise en place d’une taxe sur le streaming musical en France, nous avons le regret d’annoncer que Spotify France cessera de soutenir les Francofolies de La Rochelle et le Printemps de Bourges, à compter de 2024 “, écrit dans un communiqué la branche française de la plateforme leader du marché mondial du streaming musical. Ce soutien se traduisait ” financièrement et par le biais d’activations sur le terrain en faveur d’artistes émergents (le Chantier des Francofolies et les iNOUïs du Printemps de Bourges) “, poursuit Spotify France, sans donner de sommes. ” D’autres annonces suivront en 2024 “, conclut par ailleurs Spotify France, opposée depuis le début à une taxe sur le streaming et qui militait pour une contribution volontaire.

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La mise en place en 2024 d’une taxe sur le chiffre d’affaires des plateformes d’écoute de musique en ligne, voulue par Emmanuel Macron et qui divise le secteur, ” devrait rapporter 15 millions d’euros ” l’an prochain, avait annoncé le gouvernement vendredi. La contribution fiscale des plateformes de streaming par abonnement et des plateformes gratuites de partage de contenu sera ” d’un taux de 1,2% de leur chiffre d’affaires réalisé en France “, avait précisé le ministère de la Culture dans un communiqué. ” Les plateformes ayant un chiffre d’affaires de moins de 20 millions d’euros ne seront pas assujetties “, était-il encore rappelé.

  

“Principalement financé par les entreprises du spectacle vivant”

    

Le gouvernement a annoncé le 13 décembre la mise en place de cette taxe, après un vote préalable en ce sens au Sénat en novembre, durant l’examen du projet de budget 2024. Cette annonce avait été saluée notamment par l’Union des producteurs phonographiques français indépendants (UPFI), le Syndicat des musiques actuelles (SMA) ou encore le Syndicat national du spectacle musical et de variété (PRODISS) dans un communiqué commun. La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) s’est également félicitée de cette taxe.
    

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Objectif de cette taxe: financer le Centre national de la musique (CNM), une instance créée en 2020 pour soutenir la filière musicale française, à l’instar du CNC pour le cinéma, jusqu’ici principalement financé par les entreprises du spectacle vivant. Les opposants à la taxe plaidaient de leur côté pour une contribution volontaire, affirmant encore le 13 décembre dans un communiqué commun qu’ils avaient trouvé un accord, réunissant notamment Apple, Deezer, Meta, Spotify, YouTube et TikTok, pour mobiliser ” plus de 14 millions d’euros ” en 2025.
  
    

    
    

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