Sophie Binet, la secrétaire générale de CGT, était dans le Gard ce mercredi. A Nîmes le matin puis à Alès en milieu de journée pour rencontrer ses troupes et voir la Bourse du Travail, entièrement rénovée dans le cadre de l’ANRU et inaugurée en décembre dernier. Ces “bourses du travail” sont à l’origine du syndicalisme moderne, elles ont permis les rencontres et les échanges à l’intérieur du monde ouvrier. La première bourse du travail a été celle de Paris en 1887, suivie peu après par Nîmes, deuxième bourse du travail en France.
Sophie Binet en a profiter pour réaffirmer la nécessité d’une Bourse du travail à Nîmes et pour exiger du maire, Jean-Paul Fournier, de revenir à la table des négociations pour discuter avec les syndicats car dit-elle, une bourse du travail est un lieu d’intérêt général et une ville ne peut pas traiter les syndicats comme n’importe quel locataire car ils participent à la démocratie. “Malheureusement Alès, je ne vais pas dire c’est une exception, mais elle n’est pas généralisée. Notamment à Nîmes, insiste Sophie Binet au micro France Bleu Gard Lozère. Le maire de Nîmes est en train de traiter les organisations syndicales, la CGT comme les autres, comme si on était des entreprises privées. Une bourse du travail c’est un lieu d’intérêt général. Ici, on accueille chaque mois 100 à 120 travailleuses et travailleurs qui ne sont pas syndiqués à la CGT, qu’on aide et qu’on accompagne, pour faire valoir leurs droits face aux patrons et face à l’administration.”
La mairie de Nîmes a demandé l’an dernier à la CGT de libérer une aile du bâtiment qu’elle occupe gratuitement depuis près de 40 ans, avenue Georges Dayan, pour y loger Sud-Solidaires.
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2024-01-10 19:57:47
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