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SON DE LA LIBERTÉ, de Alejandro Monteverde

SON DE LA LIBERTÉ, de Alejandro Monteverde

2023-10-29 09:24:47

Le son de la liberté Il s’agit d’une production indépendante, avec un budget de seulement 14 millions et demi (une petite monnaie pour une production hollywoodienne) et qui s’appuie sur les retrouvailles de son protagoniste, Jim Caviezeloui Mel Gibson (en tant que producteur exécutif), après La passion du Christ. Considéré comme le dormeur En 2023, avec une collection qui dépasse les 240 millions de dollars, le film est également devenu un titre revendiqué surtout par le secteur le plus conservateur du public, pour un message qui non seulement dénonce l’esclavage sexuel des enfants, mais prône plutôt une certaine spiritualité. et un concept de famille. Parallèlement au film, d’autres discours ont été générés, d’un côté et de l’autre, pour et contre le film, de complot contre la sortie du film, mais aussi de glorification d’un protagoniste avec de nombreux points sombres en lui. Deux discours, en tout cas, qui n’entrent pas dans l’évaluation de cette critique.

LES ENFANTS DE DIEU

Le son de la liberté Ce n’est pas le premier film à dénoncer l’esclavage sexuel des enfants, ni les réseaux internationaux de trafic qui alimentent les pédophiles du monde entier ; mais il cherche à devenir un outil qui donne de la force à ce dialogue et favorise la recherche de solutions au problème. Son objectif est d’avoir un impact sur la réponse émotionnelle des spectateurs face à l’histoire, de les émouvoir et de les bouleverser. Pour ce faire, il adopte un format grand public, structurant son intrigue comme un thriller policier, avec une mise en scène qui utilise les ressources du genre pour rendre l’histoire plus accessible au public.

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Au niveau de la facturation, c’est un film correct, où l’on peut mettre en avant la photographie de Gorka Gómez Andreu (au forgeron, Irati) et la musique de Javier Navarrete (Le labyrinthe de Pan), un bon travail de montage Brian Scofield (collaborateur dans différentes sections de Terrence Malick), il y a un bon travail de casting. Malgré son budget modeste, le film a su réunir une bonne équipe technique et artistique, ce qui a clairement favorisé le résultat.

PRÉDICATEUR

Derrière la caméra on retrouve le réalisateur mexicain Alexandre Monteverde, un cinéaste qui a su construire une filmographie avec des titres au discours conservateur et à la charge morale importante, le meilleur exemple étant « Bella », un film de 2006 qui s’est imposé comme un film porte-drapeau des pro-vie et anti-avortement. discours. Comme « Sound of Freedom », il s’agit d’un film à budget modeste, financé par des organisations américaines ultra-conservatrices et qui, grâce à leurs encouragements, a pu s’affranchir des limites de la distribution de films aux faibles ressources économiques.
A l’aise dans ce milieu, Monteverde a assumé sa position de directeur comme s’il était un prédicateur. Ses films sont des paraboles avec une morale finale, un message de sensibilisation qui fait du film un moyen et non une fin en soi. Il ne recherche pas non plus la complexité intellectuelle, mais plutôt un récit clair et accessible.

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MANDAT DIVIN

Dans ce sens, Le son de la liberté C’est un film au discours large, sans subtilités, ne laissant aucune place à l’interprétation au spectateur. Le message est clair et percutant. Le problème c’est qu’il est aussi plat, manichéen, sans textures. Les personnages sont mal travaillés, même le protagoniste qui, malgré un acteur solvable comme Jim Caviezel, il sort à peine d’une représentation monochrome. Le reste des personnages est en deux dimensions, sans richesse ni complexité dramatique. Les dialogues sont lapidaires, mais enfantins et parfois ridicules. Dans son intention de faire une brèche dans le cœur du spectateur dès le premier plan, il surcharge l’encre émotionnelle, à notre avis, surchargeant le drame des situations.

JUGEMENT

En tant que film, Le son de la liberté C’est un film moyen, bien réalisé, mais avec de nombreuses lacunes, certaines délibérées, d’autres dues à l’incompétence. Son discours comporte également de nombreuses contradictions, au-delà du fait que nous sommes tous d’accord avec sa défense de l’enfance et sa dénonciation des abus sexuels sur mineurs. Ses plus de 240 millions de recettes sont la preuve que le discours atteint son public, mais en tant que film, il nous semble qu’il atteint à peine la barre des approbations.

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