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Sileoni (Fabi): «Maintenant, défendons le contrat national dans les groupes, non aux exceptions»

Sileoni (Fabi): «Maintenant, défendons le contrat national dans les groupes, non aux exceptions»

2024-05-21 21:19:25

«Les banques et les groupes tenteront de récupérer une partie du coût des augmentations mensuelles moyennes de 435 euros dans le contrat national avec des accords de deuxième niveau. C’est le moment de le défendre : il ne faut pas laisser d’espaces ni de fissures.” Lando Maria Sileoni, le secrétaire général du premier syndicat bancaire, l’indépendant Fabi, convoque les 3 mille managers de toute l’Italie avec We are Fabi, un road show qui touchera huit villes dans lesquelles il ouvrira avec le secrétariat national une discussion sur le secteur et sur les défis du syndicat. Mais ce sera aussi un moment d’écoute important car, souligne le syndicaliste, « notre syndicat grandit toujours en partant du bas. Le contrat national que nous venons de remporter est important, mais nous devons déjà en poser les bases dès maintenant, en le défendant, pour pouvoir le récupérer dans 3 ans.” Notre devoir doit être “une discussion ouverte et à 360 degrés, en se regardant dans les yeux”, insiste Sileoni devant un public très nombreux sur la scène milanaise.

Dialogue avec la base syndicale et écoute

Partant hier de la capitale milanaise, We are Fabi touchera Bergame, Messine, Naples, Vicence, Turin, Bologne, pour se terminer à Rome en décembre. En attendant, comme nous le dit Sileoni lors d’une pause dans la réunion, l’ordre du jour du syndicat des banquiers, où l’ordre du jour comprend la rédaction des dispositions du contrat Abi, le renouvellement du contrat des BCC et des dirigeants d’Abi , outre l’accord sur les libertés syndicales, il connaîtra une série d’événements importants. Parmi tant d’autres, Sileoni évoque la question du MPS qui, après les élections européennes, pourrait donner naissance au risque bancaire : « Le gouvernement semble enclin à vendre la part restante du capital d’ici un an, nous, comme Fabi, voulons un MPS autonome. . Cette gestion a ramené la banque siennoise à des résultats positifs, à tel point que dans les prochaines heures elle versera le dividende, également à l’Etat, pour la première fois après 12 ans et 2 ans d’avance sur le plan industriel”.

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Le risque bancaire

Il y en a beaucoup à la fenêtre. Intesa, pour Sileoni, en tant que première banque du pays, continuera à consolider son rôle d’institution sociale. UniCredit pourrait plutôt agir, étant donné que «Orcel (le PDG d’UniCredit, ndlr) est assis sur une montagne d’argent à investir», dit-il. Et puis il y a Banco Bpm où « Castagna se confirme comme l’un des meilleurs PDG. Sa position d’attente par rapport aux agrégations n’est pas sans risques”, tandis qu’Unipol, actionnaire de Bper et Popolare di Sondrio avec lesquels elle distribue ses produits d’assurance, “a d’excellentes relations avec le syndicat et des relations qui lui permettent d’avancer “le rythme”” vers Sienne. En regardant de plus près aujourd’hui, un nouveau directeur général pourrait arriver à l’Abi fin mai, après le départ de Giovanni Sabatini. Au-delà des rumeurs sur les noms, le groupe Intesa aura son mot à dire “pour une ABI plus politique et moins technique, plus présente et plus forte en Europe”. Sileoni s’arrête un instant. Et il enlève le caillou de sa chaussure: «Pour le départ de Sabatini d’Abi, il faut demander à Patuelli et Venesio, mais il y a quelqu’un qui voudrait parler de ma position prise lors des négociations contractuelles qui aurait irrité Intesa qui n’a pas été suivie par une défense du directeur général”.

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L’union bancaire européenne

Le moment doré continue pour les banques italiennes, favorisées par les taux élevés de la BCE. «Au cours des trois premiers mois de 2024, les cinq plus grandes banques italiennes (Intesa, Unicredit, Bper, Banco Bpm et Mps) ont réalisé des bénéfices de 6,3 milliards d’euros», affirme Sileoni qui cite la capitalisation des principaux groupes européens pour introduire un des des sujets qui le préoccupent le plus, à savoir l’union bancaire européenne. «Notre tâche, en tant que syndicat, est de défendre les travailleurs et les banques italiennes pourraient se retrouver dans la ligne de mire des fonds. Le français BNP Paribas capitalise 80 milliards, l’espagnol Santander 76, Intesa Sanpaolo 66 milliards, UniCredit 61, Bbva 56, Ing 53, etc. Pour en revenir à l’Europe, l’union bancaire qui apparaît en arrière-plan «est freinée avant tout par la position de l’Allemagne, mais elle pourrait représenter un risque pour l’autonomie de nos banques, très attractives pour les fonds internationaux», affirme le syndicaliste qui, avec l’actuel groupe de direction, depuis 2010, année où il est arrivé à la tête de Fabi, a apporté “une manière différente et nouvelle d’organiser les syndicats qui vise la protection des banquiers, mais aussi des clients”. Les deux facteurs sont liés à leur manière, et le syndicaliste attend de ses managers qu’ils puissent récolter les fruits de ce saut qualitatif. Pendant ce temps, si l’on pense à la convention collective nationale renouvelée en novembre dernier, avec la tranche de 250 euros versée en décembre 2023 et celle de 100 euros qui arrivera en septembre de cette année, les banquiers perçoivent un montant record de 80 % de l’augmentation versée en 2023. 9 premiers mois du nouveau contrat.

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