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«Sick of Myself», une comédie noire sur les dangers du narcissisme (note 7½)- Corriere.it

«Sick of Myself», une comédie noire sur les dangers du narcissisme (note 7½)- Corriere.it

2023-09-30 21:27:54

De Paolo Mereghetti

Frustrée par la soudaine renommée de son petit ami artiste, une jeune femme se met à prendre une drogue illégale qui laisse des marques monstrueuses sur sa peau pour capter son attention.

Ce n’est pas un film agréablemais un film qui sait utiliser son manque d’agrément pour capturer le spectateur et l’amener à réfléchir sur l’un des de grands maux de notre entreprise : narcissisme et – par conséquent – le besoin désesperé de la reconnaissance des autres. «Malade de moi-même», titre international de “Je cherche une fille” (littéralement: Fille malade) est l’un des plus de miroirs cuisants dans lequel on n’aimerait pas se voir reflété car il finit par montrer, sans demi-mesure ni complaisance, ce vers quoi il nous conduit et nous a peut-être déjà conduit à un monde fait uniquement de comme o di disciple.

Écrit et réalisé par le norvégien Kristoffer Borgliun réalisateur de pas encore quarante ans avec de nombreux courts métrages et un seul long métrage derrière lui, “DRIB”très peu diffusé et jamais distribué en Italie, «Malade de moi-même» a une intrigue très simple : Signe (Kristine Kujath Thorp) travaille dans un café et vit avec un artiste en herbe, Thomas (Eirik Sæther), qui vole des meubles pour le faire œuvres étranges et abstruses. Sa poétique – si l’on peut dire – a attiré l’attention d’un magazine spécialisé qui l’a choisi pour sa couverture. Et Thomas vit ses « quinze minutes de notoriété» enflé comme une dinde, finissant par rappeler plus ou moins involontairement à Signe à quel point il est connu alors qu’elle ne l’est pas. Et ainsi de suite petite amie frustrée il ne reste plus qu’à trouver un moyen de rééquilibrer les choses.

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On lui donne l’opportunité drogue étrange de la production russe déclarée illégale en raison des marques inattendues et monstrueuses qu’elle laisse sur la peau. Signe l’obtient d’un ami qui navigue dans le Internet profond et commence à suivre ce traitement, en augmentant de plus en plus les doses en raison des explosions de narcissisme satisfaites de son partenaire. ET les effets ils commencent à apparaître, d’abord sur le corps, puis, de manière très visible, sur le visage. Parvenant ainsi à attirer l’attention qui dépasse bientôt les frontières des amitiés privées et la transforme en une seule star des médiascapable de conquérir toujours plus notoriété. L’inspiration narrative pourrait s’arrêter là, avec Signe prêt à jouer avec le déformation de son propre corps, qu’il montre de temps en temps dans toutes ses désagrément. Mais l’intérêt du film est justement d’aller au-delà du jeu d’horreur de tout élève de Cronenberg et entremêlent très habilement l’imagination et le monde réel.

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Tout est vrai que se passe-t-il autour du protagoniste ? Jouant avec les rêves de Signe, le film efface les limites entre ambitions et réalité et amène le spectateur à s’interroger sur ce qu’il voit, le poussant d’abord (grâce à la force de la fiction) à s’identifier aux « réussites » ou aux exploits de la jeune fille, puis le ramenant à une vraie cohérence certaines choses. Plutôt que d’enfermer le film dans une voie plus “traditionnelle” Ascension et chuteBorgli démonte en direct les aspirations sociales, obligeant le protagoniste – et avec lui le spectateur – à prendre conscience des leurs exagérations. Bien sûr, ce qui se dessine est le portrait d’une société où probablement personne n’aimerait vivre, où il semble normal de donner en spectacle ses propres déformations et celles des autres, mais ce n’est que la conséquence inévitable d’un état d’esprit dans lequel le narcissisme finit par prendre la consistance d’un cage autoréférentielle et délirant, de plus en plus étouffant pour ceux qui voulaient y entrer.

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De cette façon “Marre de moi-même» ça ne fait que conduire à son conséquences extrêmes un chemin que beaucoup semblent vouloir emprunter peut-être inconsciemment, pas tant celui de ceux qui veulent transforme ton corps dans une œuvre d’art, mais – métaphoriquement – celle de ceux qui sont prêts à s’exposer et à frimer pour attirer l’attention des autres. Et pour une fois l’infidélité du titre
Italien parvient à capturer la véritable essence du film : malade d’elle-même ce n’est pas seulement Signe (et comme elle, sous d’autres formes, aussi Thomas), mais une société où notre valeur ne se mesure qu’à travers identification d’autres. Est-ce vraiment ce que nous voulons ? Pensez que les gens pensent.

30 septembre 2023 (modifié le 30 septembre 2023 | 20h27)



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