Si le (nouveau) gouvernement veut débloquer le marché immobilier, les ventes de prêts, de matériaux de construction et commencer à déplacer l’argent qui se trouve dans les comptes pour rien et augmenter les recettes du budget, il doit réduire la TVA de 19% à 5% sur les ventes d’appartements de plus de 600 000 lei

Les transactions immobilières ont diminué d’au moins 30 %, la demande de prêts a diminué rapidement et même si les banques veulent accorder des prêts, il n’y a pas beaucoup de demande, les nouveaux développements immobiliers ont diminué, les ventes des entreprises de matériaux de construction ont diminué, les ventes de grands les appareils électroménagers – réfrigérateurs, téléviseurs, machines à laver – ont diminué car les ventes d’appartements ont diminué, les ventes de meubles ont diminué, les recettes de l’État de cette chaîne importante de l’économie ont diminué, ce qui se reflète dans la tension budgétaire actuelle.

L’augmentation des taux d’intérêt sur les prêts hypothécaires/immobiliers (à un IRCC de près de 6 %, auquel s’ajoute une marge bancaire de 2-2,5 %, se traduit par un taux d’intérêt de 8-8,5 %, jugé élevé par les clients), la la hausse des prix, l’inflation, la baisse du pouvoir d’achat, la guerre, les crises environnantes, les temps d’incertitude ont conduit à cette situation tendue, dans laquelle les choses sur le marché immobilier se dirigent vers une impasse.

Dans le même temps, les prix des appartements ne baissent pas, au contraire, et les loyers augmentent, ce qui rend le marché encore plus difficile.

Tout le monde est impacté négativement, tout le monde y perd, y compris l’Etat qui voit qu’il ne collecte plus autant qu’il prévoyait de collecter les recettes budgétaires.

Face à cette situation, que faut-il faire ensuite, comment débloquer cette situation ?

Face à la baisse des ventes de prêts hypothécaires, immobiliers, les banques ont commencé à proposer de meilleures offresavec des taux fixes les premières années (5,9-5,99%), pour tenter de débloquer le marché du crédit et ramener les clients vers la banque.

Beaucoup de gens espèrent que les taux d’intérêt diminueront après la sortie de la crise, mais il est peu probable qu’ils atteignent un IRCC de 1,08 %, comme il y a deux ans.

Les ventes d’appartements, celles qui se font, se font dans une proportion de 60% cash et seulement 40% avec des crédits bancaires, ce qui veut dire que l’argent est bloqué dans les banques et ne circule pas.

Parce que la demande a chuté, les promoteurs immobiliers ne vendent pas assez d’appartements pour démarrer de nouveaux projets. Un cycle de développement dure entre deux et trois ans.

Dans ces conditions, on peut constater dans deux ans, en l’absence d’autres projets immobiliers, que les prix augmentent régulièrement.

L’un des avantages de la Roumanie est que les prix des appartements sont encore bas, beaucoup de gens peuvent se permettre un achat immobilier. Le gouvernement, quel que soit son nom, doit soutenir les achats immobiliers par tous les moyens, y compris en soutenant une offre plus large sur le marché.

Parce que les gens n’ont plus contracté de prêts pour acheter des appartements, le marché locatif a augmenté de 30 à 40 %, parce que les gens doivent rester quelque part.

Le marché doit être débloqué, et à court terme, ce que le gouvernement peut faire, c’est réduire la TVA de 19 % à 5 % sur la vente d’appartements de plus de 600 000 lei (120 000 euros) ou même réduire la TVA à 2-3 % pour toutes les ventes d’appartements pour une durée limitée de 2-3 ans.

Ainsi, de grosses sommes d’argent seraient débloquées qui pourraient être investies dans l’économie.

Si une TVA de 19% est ajoutée à un appartement de 200 000 euros, le client doit encore trouver 38 000 euros, ce qui est beaucoup. Avec cet argent, il peut acheter un appartement plus grand, meubler sa maison, acheter des appareils électroménagers, etc.

Le gouvernement, quel que soit son nom, doit faire bouger le marché immobilier, et grâce à cette baisse de la TVA, les appartements du stock seraient vendus, et les promoteurs pourraient démarrer d’autres développements, ce qui stimulerait à nouveau le marché de la construction. Si les équipes de construction n’ont pas de travail, elles iront dans d’autres pays, et Londres, l’Allemagne, l’Italie les attendent.

S’il veut encourager la natalité, qui devrait être un objectif majeur pour la Roumanie, le gouvernement devrait encourager l’achat d’appartements avec de plus grandes surfaces, afin que les gens aient suffisamment d’espace pour les enfants. Mais ces appartements avec des surfaces plus grandes coûtent plus cher et donc la TVA doit être réduite.

En ce moment, il y a beaucoup d’argent dans les banques qui ne sert à rien, et les banques le laissent à la BNR avec un taux d’intérêt de 6 % parce qu’elles n’ont aucune demande de prêts.

L’argent doit circuler, et si les banques proposent des offres spéciales de crédit, et que l’État baisse la TVA sur les ventes d’appartements neufs, le marché de l’immobilier, le marché de la construction, le marché du meuble, le marché de l’électroménager auraient une chance de relancer.

Si quelqu’un d’autre a une meilleure idée pour débloquer le marché immobilier, pour vendre des appartements déjà construits qui sont vides, ils sont invités à l’exprimer.

Si le gouvernement veut collecter plus d’argent dans le budget, si le nouveau gouvernement veut commencer par la droite, surtout après cette situation tendue avec les enseignants, il devrait réfléchir à la manière dont il peut débloquer le marché immobilier le plus rapidement possible.

Si le gouvernement ne fait rien, le marché va geler encore plus, les jeunes seront encore plus stressés parce qu’ils sont coincés dans le loyer, ils sont coincés dans de vieux appartements, ils ne peuvent pas passer du deux pièces au trois pièces, ils sont bondés d’enfants, etc.

Et lors des élections de l’année prochaine, ils se souviendront que le gouvernement n’a rien fait pour eux. Ici, nous ne parlons pas des promoteurs, des banques, des entreprises de construction, des entreprises de meubles, mais du client final.