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si la réalité fictive peut rendre justice – Corriere.it

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La série réalisée par Julian Jarrold et Elisa Amoruso traite d’une question difficile et épineuse comme celle des collaboratrices de justice à l’écriture très consciencieuse.

Pour comprendre le sens de controverse suscité par la diffusion de «Les Bonnes Mères» il faut partir d’un constat : la série réalisée par Julian Jarrold et Elisa Amoruso est une bon travail. Un sujet difficile et épineux comme celui de collaborateurs de justice il est traité avec une écriture très consciencieuse, pleine de solutions linguistiques qui transfigurent une histoire “vraie” en un conte vrai. Sans entrer dans le fond de protestations De Poisson Joséphinel’idée que le personnage qui la représente n’a rien à voir avec le histoire vraie du protagoniste est un prétexte fragile. Non seulement parce que le « réalisme » est une poétique parmi d’autres (la série s’inspire entre autres du roman d’Alex Perry), mais surtout parce que « The Good Mothers » rend justice à histoires “invisibles” sans aucun fascination pour le mal. Le crime fait partie “côté obscur” de la nature humaine, et le raconter répond à la tâche du storytelling, qui est de « réinventer » la réalité, de sublimation des faits réels avec une invention créative. Le premier devoir d’un auteur n’est pas copier la réalité mais pour restituer la complexité de la réalité.

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8 avril 2023 (changement 8 avril 2023 | 21:31)

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