SEULEMENT GAZA ? LE MONDE EST AU MONDE — — Mais parmi les humains, la Palestine gagne

Le grognement du Teckel sur la chaîne de Paolo Arigotti

Avant de faire référence au contenu de cette interview, permettez-moi une prémisse.

Le groupe politique auquel je contribue organise une manifestation à Milan le samedi 18 novembre. L’orateur central est la figure juive prestigieuse et respectée Moni Ovadia.

Je souhaite à cet événement le plus grand succès.

En ces semaines d’holocauste effrayant de la population de Gaza et de Cisjordanie, justifié par les épisodes de terrorisme du 7 octobre (tous désormais par des témoignages et des preuves imputables à des tirs amis), les Palestiniens et leurs amis et partisans en Italie et dans le Le monde entier, en particulier les jeunes, ont été les protagonistes d’interminables et énormes manifestations de protestation et de solidarité.

Aux marches et aux excès contre-culturels occasionnels des jeunes pour les « urgences » climatiques et écologiques discutables et discutées, qui méritent la protection et les applaudissements du « politiquement correct », se sont superposées la mobilisation des jeunes contre les agressions réelles contre la planète et sur l’humanité, dont le génocide palestinien est un emblème. Et ici le concert médiatique et politique n’a pas fait retentir des hymnes à la joie, comprenant très bien qu’ils avaient rencontré un véritable antagoniste, la fin d’une narcose.

C’est l’opportunité que l’on espérait depuis longtemps, car ceux qui, avec une moyenne d’âge élevée, ont dû diriger une opposition aux caractéristiques même révolutionnaires sans l’aide de ceux qui, historiquement, savaient et devaient faire des révolutions.

L’occasion pour ces « panthères grises » de faire connaissance et de se faire connaître auprès de générations qu’on n’a pas encore vues dans la mobilisation contre les involutions autoritaires. Les pressions antidémocratiques qui, depuis la vaccination obligatoire et le Green Pass jusqu’aux guerres et à un gouvernement post-fasciste complice, ont bloqué la rédemption nécessaire.

Quant au contenu de l’interview mentionnée dans le lien, j’ai essayé, avec Paolo, de définir un contexte plus large que celui auquel les journalistes et les analystes se réfèrent habituellement, et souvent de manière instrumentale. Un contexte qui ne fait pas seulement référence à l’expropriation presque centenaire du peuple palestinien, accompagnée d’expulsions massives, de pogroms, de décimations, de tortures de toutes sortes. Mais il voit le conflit en cours comme le cœur d’une crise vécue par une puissance impériale en désintégration et progressivement isolée d’un monde multipolaire en évolution.

La puissance financière multinationale qui, pour imposer prévarication, autocratie et domination, utilise ce qui reste de ses instruments étatiques (USA, Israël, UE), la puissance militaire. Un pouvoir dont les crimes sont garantis par le contrôle médiatique et qui est contraint de déclencher des conflits ininterrompus pour s’affirmer. À mesure que l’espace pour la conquête coloniale – ou la reconquête – se réduit, l’objectif se réduit à une déstabilisation et un chaos général.