Le service a été interrompu sur trois lignes du métro de Montréal vers 15 h 30, jeudi, après que des usagers ont été aspergés au poivre de Cayenne à la station Villa-Maria. Il s’agit du deuxième incident du genre à survenir en deux jours, dans le réseau.
Le service a été interrompu sur la ligne orange entre les stations Côte-Vertu et Bonaventure, sur la ligne verte entre Berri-UQAM et Angrignon, ainsi que sur la ligne bleue, entre Snowdon et Parc, selon Isabelle A. Tremblay, porte-parole de la Société de transport de Montréal (STM).
Il y a eu une évacuation en raison de l’utilisation d’un gaz irritant de type poivre de cayenne, et les services d’urgence ont été déployés sur place, a ajouté la porte-parole. Le service a repris une quinzaine de minutes après l’incident.
Il s’agit la deuxième attaque au poivre de Cayenne signalée dans le métro de Montréal en deux jours. C’est aussi la troisième fois que le service du métro est interrompu, depuis mercredi.
Mercredi midi, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) avait été appelé à se rendre à la station Berri-UQAM, en raison d’une bagarre qui aurait d’abord éclaté sur le quai de la ligne verte entre deux hommes.
Durant l’altercation, du poivre de Cayenne a été aspergé, ce qui a forcé l’évacuation de la station, comme le veut le protocole en place, afin de permettre aux équipes de procéder à une ventilation d’urgence.
Tout cela a forcé une interruption de service sur les lignes jaune, verte et orange du métro de Montréal. Le tout s’est toutefois résolu très rapidement, en un peu plus d’une dizaine de minutes.
Une autre interruption de service est survenue, plus tard mercredi.
La STM a annoncé vers 15 h, mercredi, que le service était interrompu sur une portion importante de la ligne orange, soit entre les stations Berri-UQAM et Henri-Bourassa, en raison d’une intervention des services d’urgence. Plusieurs usagers ont dû être évacués et des systèmes de navettes ont été mis sur pied dans l’intervalle. Le service a finalement repris aux alentours de 16 h.
Avec Henri Ouellette-Vézina, La Presse
