Aujourd’hui, De Vries a envoyé le douzième rapport d’avancement de la difficile opération de récupération. Quelque 57 400 parents sont désormais inscrits auprès de l’Organisme de mise en œuvre du recouvrement des allocations (UHT). Pour 97 % d’entre eux, le premier test a été effectué dans les six mois.
Ce test détermine s’ils ont été dupés ou non par les problèmes d’allocations et ont droit à 30 000 euros de compensation et d’autres formes de soutien, par exemple avec des dettes. Les gens doivent encore attendre trop longtemps pour une décision s’ils font appel.
Droit à moins ou à plus
Le retard dans les évaluations intégrales “reste trop important”, reconnaît De Vries. Un peu plus de 17 000 dossiers de victimes ont été clôturés. La plupart d’entre eux ont reçu une évaluation intégrale pour savoir s’ils ont droit à plus de 30 000 euros d’indemnisation. Plus de 6 000 parents ont choisi de ne pas participer à une évaluation intégrale.
Le montant de 30 000 euros est une indemnité forfaitaire. Certaines victimes auront en fait droit à moins, d’autres à plus d’indemnisation. Afin d’accélérer l’opération de redressement pour les parents, l’UHT contacte les parents qui sont presque certains qu’ils n’ont pas droit à plus d’argent. Ils peuvent alors décider de renoncer à l’évaluation intégrale, ce qui prend beaucoup de temps.
“On s’attend toujours à ce qu’après toutes les évaluations, le montant de l’indemnisation de 30 000 euros soit suffisant pour environ la moitié des parents concernés”, a écrit De Vries à la Chambre.
Le secrétaire d’État du VVD souligne que « des progrès sont en cours » dans l’opération de récupération. “Par exemple, les parents qui avaient déjà réglé des dettes ou des arriérés de paiement éligibles au remboursement par l’État peuvent désormais se rendre au guichet spécial ouvert à cet effet pour le remboursement.” Divers tests sont en cours pour voir si les choses peuvent être arrangées «plus intelligemment, plus rapidement ou plus facilement». Mais, prévient De Vries, “le cabinet ne veut pas créer de faux espoirs car il n’y a pas de solutions simples”.
Déjà 9 millions de pénalités
Le gouvernement a déjà versé plus de 9 millions d’euros d’amendes car les victimes doivent attendre bien plus longtemps que prévu la décision sur leur indemnisation. Chaque mois, environ un millier de personnes mettent en demeure l’organisme qui effectue l’opération de réparation.
Au total, cela concerne 15.560 mises en demeure. La moitié a été réalisée. Ce sont des pénalités de quelques dizaines par jour, mais les montants peuvent s’élever à bien plus d’un millier d’euros. De plus, 150 000 euros supplémentaires de pénalités ont été versés aux personnes qui ont fait appel en raison des décisions tardives.
Il est prévu que de nombreuses amendes devront encore être payées. Au total, 70 millions d’euros ont été réservés pour les astreintes.