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selon Anthony De Oliveira (Niort), “le titre était à [sa] portée”

selon Anthony De Oliveira (Niort), “le titre était à [sa] portée”

Ce n’était pas le métal recherché, mais Anthony De Oliveira a dû se contenter d’une nouvelle médaille mondiale, en bronze, aux championnats du monde organisés à Abou Dhabi aux Émirats Arabes Unis. C’est la deuxième après celle obtenue à Malmö, en Suède, en 2019.

Pourtant, c’est bien l’or qu’il était venu chercher, lui qui a déjà tout gagné dans toutes les autres compétitions majeures, fr “ne-waza” (littéralement, le travail au sol), une discipline qui dépend de la Fédération française de judo.

La compétition était pourtant idéale, dans cette catégorie des -62 kg, jusqu’à ce fameux quart de finale face au Saoudien Abdulmalik Al Murdhi. “Je mène le combat, j’impose mon rythme et sur une phase d’attaque je le mets en danger sur une clé de genou dans l’axe. Elle ne finalise pas donc je change et j’opte pour une attaque à la cheville”, analyse Anthony De Oliveira.

Une mauvaise habitude

Bémol, dans le règlement de la compétition, cette technique est interdite. “J’ai gardé cette mauvaise habitude venant des autres règlements où elle est autorisée” , déplore le pensionnaire du Dan 79.

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Une disqualification qui fait mal mais qui oblige le Français à se reconcentrer pour la suite de la journée. “Je l’ai pris comme un tremplin pour aller chercher la place de trois et ne pas me laisser submerger par la déception envers moi-même“, confie le Niortais.

Un Ouzbék, un Sud-Coréen, puis un Russe tombent face au Français avant le rendez-vous final face à un Kazakh, qu’il parvient à battre. “J’aime combattre, c’est ce qui me motive le plus, même si j’aurais voulu le faire pour un titre qui était à ma portée“, explique Anthony De Oliveira.

Le Saoudien, tombeur du Français, a d’ailleurs obtenu la médaille d’argent. “Il va en finale et fait un combat serré. Avant ça, il a battu des adversaires de justesse. Ce sont des personnes que j’ai moi-même écarté par un écart de points plus important ou par soumission pour atteindre le bronze”, regrette le jujitsuka.

Une revanche à prendre l’année prochaine

Mais l’année n’est pas terminée pour le Deux-Sévrien qui s’envolera dans quelques jours pour un super fight organisé en Russie par la Fédération internationale des luttes associées.

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Il y est engagé en grappling, une discipline de combat au sol qui dépend de la Fédération française de lutte. Dans ce gala prestigieux où seront présents des lutteurs olympiques, il sera notamment opposé au Russe Islam Bochkaev, champion du monde en grappling Gi (avec kimono).

Quant à son rêve mondial, il est bien sûr toujours présent : “Je reviendrai l’année prochaine à Abou Dhabi pour enfin gagner ce titre.

Palmarès

> En NE-WAZA :

– Quatre fois champion de France

– Quatre fois champion d’Europe

– Trois fois champion du monde par équipe

> UN GRAPPIN :

– Quatre fois champion de France

– Une fois champion d’Europe

– Deux fois champion du monde

2021-11-18 11:00:00
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