2023-10-09 15:56:26
Sauver les restaurants aux frais de l’État ? Le FDP est menacé d’une nouvelle débâcle du « Mövenpick »
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Le secteur hôtelier met en garde contre une vague de faillites si la TVA est à nouveau augmentée. Seuls les hauts revenus pourraient alors sortir manger au restaurant. Le leader du FDP, Lindner, est menacé du déjà-vu d’un vieux traumatisme : à l’époque, les libéraux avaient été expulsés du Bundestag.
FCes années ont été difficiles pour de nombreux restaurateurs. Il y a d’abord eu les longs confinements liés au Corona. Puis les conséquences de la guerre d’agression russe en Ukraine ont mis un terme à l’économie locale. Et lorsque les gens perdent l’envie de consommer, les restaurants en souffrent également. Cependant, l’État a apporté un soutien continu à l’industrie depuis le début de la pandémie en 2020.
En plus de l’aide généreuse liée au Corona – qui a couvert au moins 80 pour cent de la perte de ventes pendant la fermeture temporaire forcée – il y a eu une réduction de la TVA de 19 à sept pour cent. Et cette réglementation spéciale a été prolongée à plusieurs reprises en raison de la crise économique, la dernière fois jusqu’à la fin de cette année.
Selon l’association professionnelle Dehoga, 12 000 pubs risquent de fermer leurs portes si le taux d’imposition habituel est à nouveau dû à la fin de l’année. Et en raison de la forte hausse attendue des prix, seuls les hauts revenus pourraient se permettre d’aller au restaurant.
Le gouvernement des feux de circulation n’a pas encore décidé s’il prolongerait le privilège fiscal pour une période plus longue. La CDU et la CSU, en revanche, mobilisent depuis des semaines leur soutien au maintien de la règle spéciale. De telles subventions à long terme seraient cependant assez coûteuses : selon les calculs du Centre européen de recherche économique (ZEW), les pertes fiscales pour l’État au cours des dix prochaines années s’élèvent à 37 milliards d’euros.
Étant donné que les personnes les plus riches vont manger plus souvent au restaurant que les personnes les plus pauvres, l’octroi d’avantages permanents de TVA constituerait également une redistribution en faveur des groupes à revenus plus élevés, selon l’étude du ZEW. Il est surtout injuste de protéger une certaine industrie des changements structurels alors que d’autres, comme le commerce ou l’artisanat, doivent également faire face à ces changements.
Le leader du FDP menacé de déjà-vu
Le ministre des Finances Christian Lindner a récemment déclaré dans une interview à WELT AM SONNTAG qu’il « sympathisait » personnellement avec l’idée de laisser le taux de TVA à sept pour cent en 2024. Mais le leader du FDP est menacé de déjà-vu.
En 2009, les libéraux, en coalition avec l’Union, ont accepté de réduire la TVA sur les séjours hôteliers. Le FDP a ensuite été ridiculisé sous le nom de « parti Mövenpick » et a été banni du Bundestag par les électeurs en 2013.
Le fait que la subvention hôtelière s’applique toujours montre que les subventions, une fois accordées, ont une longue durée de vie. Un bon exemple pour la coalition des feux tricolores, qui a malheureusement tendance à la « subsidiyite ».
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