On sait que des disparités existent dans la santé en fonction de l’orientation sexuelle, mais les rares travaux précédents ne s’étaient focalisés que sur d’uniques facteurs de risque pour une maladie donnée. Pour les maladies cardiovasculaires, il y a typiquement le tabagisme par exemple. De moins bons scores de santé cardiovasculaire chez les personnes lesbiennes et bisexuellesIci, ces scientifiques ont voulu étudier l’influence d’un ensemble de facteurs de risque pour donner un score de santé cardiovasculaire, un score pondéré en fonction du tabagisme, du temps de sommeil mais aussi des facteurs biologiques, comme la pression artérielle, la glycémie ou encore le taux de cholestérol. Pour avoir un échantillon représentatif de la population, ils se sont servis de CONSTANCE, une grande cohorte épidémiologique qui compte près de 200.000 adultes volontaires suivis sur le long cours. Lors de bilans de santé, iels ont été invité.e.s parmi d’autres choses à renseigner leur orientation sexuelle au sens large, c’est-à-dire, si ces volontaires ont eu au cours de leur vie des relations sexuelles avec le sexe opposé ou avec des personnes du même sexe. Résultat, les personnes lesbiennes et bisexuelles ont une moins bonne santé cardiovasculaire que les hétérosexuel.les femmes et à l’inverse, les hommes, homosexuels et bisexuels obtiennent de meilleurs scores. Entretien avec Jean-Philippe Empana, directeur de recherche INSERM au Centre de Recherche Cardiovasculaire de Paris, titulaire de la chaire en santé globale à l’Université Paris Cité et co-auteur de cette étude parue dans Journal de l’American Heart Association.
On sait également que la désintégration du boson de Higgs est très étudiée en raison de son rôle central : c’est la particule qui donne la masse aux autres particules. Les scientifiques du CERN ont découvert une désintégration très rare du boson de Higgs en un photon et un boson Z. Cette découverte, bien qu’excitante, nécessite encore d’être répétée pour devenir assez significative.
Enfin, une analyse de l’ARPAV a révélé la présence de fluorescéine sodique dans les eaux du Grand Canal de Venise. Bien que cette molécule soit utilisée comme traceur des eaux usées, elle n’est pas toxique et pourrait avoir été utilisée à des fins écologiques. En ce qui concerne les MICI, une étude publiée dans Cellule montre que le stress chronique peut aggraver les symptômes de la maladie en agissant sur les cellules gliales et les neurones intestinaux.
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