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SANTÉ AMOUR _ amour adultère jalousie- othello

SANTÉ AMOUR _ amour adultère jalousie- othello

2023-08-15 23:01:29

“Il me trompe, je le sais. En effet je le sens”. Fou jaloux. Devenu méfiant, à 70 ans. A tel point qu’il est devenu obsédé par le fait que sa femme, presque du même âge, le trompe depuis six mois avec un autre homme. Sans aucune preuve ou indice pour confirmer le doute. Et en plus avec une augmentation concomitante de la libido. Oh mon Dieu, il y a eu des prodromes, révèle l’auteur de l’article, car le cas en question concerne un patient qui, dix ans plus tôt, avait reçu un diagnostic de Parkinson, maintenu sous contrôle multimédicamenteux. Pourtant, malgré le long traitement, sa mémoire s’était détériorée au cours de l’année écoulée, principalement à court terme, selon des rapports médicaux.

Mais ce cas particulier, relaté et qualifié de “délire d’adultère” par le professeur de sociologie Thomas Kron de l’Université d’Aix-la-Chapelle (Aix-la-Chapelle) en Allemagne, est fonctionnel pour proposer à nouveau le syndrome d’Othello. Et nous nous référons au symbole tragique de la mémoire shakespearienne, rappelant que le syndrome se caractérise par des soupçons délirants sur l’infidélité conjugale ou sexuelle du partenaire, une condition qui peut conduire à des comportements extrêmes. D’autre part, le délire de jalousie est présent dans divers troubles psychotiques. Selon les spécialistes, il s’agit de la manifestation la plus fréquente dans les psychoses organiques (7 %) et paranoïaques (6,7 %), suivies des psychoses alcooliques (5,6 %) et schizophréniques (2,5 %), alors qu’à peine 0,1 % s’exprime en coïncidence avec des troubles affectifs. La prévalence du délire de jalousie concernerait environ 16 % des sujets atteints de démence.

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Depuis le début du monde, la jalousie a toujours été l’identité maléfique dans laquelle se reflètent la plupart des humains, mais il existe un seuil, théoriquement à ne jamais franchir, où le sentiment malsain se transforme en état pathologique. Une frontière malheureusement souvent indéchiffrable et imprévisible justement à cause de l’indétermination du sentiment passionnel qui se détériore. Le psychiatre français Gaëtan Gatian de Clérambault a tenté de définir la limite entre les deux états, le normal, disons, et le pathologique (et on revient au syndrome d’Othello), affirmant que la jalousie vire à la pathologie lorsque la réaction passionnelle est surexprimée par rapport à la situation qui l’a déclenché. Ou lorsqu’un comportement anormal persiste dans le temps chez le sujet, alors qu’il est conscient d’être victime d’un soupçon infondé qu’il est incapable de lever. Une contradiction entre ce dont il a conscience et les actions qu’il mène.

Et dans environ 30% des cas, il existe une jalousie pathologique liée à des situations neurodégénératives, notamment liées à la maladie de Parkinson. Il y a une explication, selon les spécialistes, en remontant à l’atteinte de certaines zones cérébrales, et au traitement médicamenteux prescrit. Une thérapie utilisant des antagonistes de la dopamine visant à réduire les manifestations motrices. Et c’est ainsi qu’en augmentant les niveaux de dopamine dans le cerveau, une jalousie incontrôlable, donc « malade », serait stimulée.

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