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Santé : 80 000 médecins et infirmiers sont portés disparus

Santé : 80 000 médecins et infirmiers sont portés disparus

2023-07-26 09:51:07

Les listes d’attente sont peut-être le symptôme le plus évident d’une maladie chronique qui affecte notre Service national de santé depuis près de vingt ans : la pénurie de personnel soignant qui, dans les mois les plus dramatiques de la pandémie, a été la blessure qui faisait le plus mal lorsqu’ils devaient recourir aux retraités ou aux jeunes diplômés pour combler les lacunes.

Aujourd’hui, au moins 80 000 médecins et infirmiers manquent à l’appel et c’est probablement une estimation à la baisse : il y a au moins 10 000 médecins spécialistes à embaucher pour faire fonctionner les hôpitaux à plein régime, auxquels il faut ajouter au moins 4 000 blouses blanches aux urgences. – véritable tranchée de la santé – et environ 5 000 médecins de famille aujourd’hui de plus en plus inaccessibles pour de nombreux citoyens. Il faut leur ajouter 60 à 70 mille infirmiers – peut-être la pénurie la plus importante – étant donné que leur rôle est crucial non seulement dans les hôpitaux où il y a déjà une pénurie, mais surtout pour les nouveaux traitements dans la région, ceux dans lesquels le Pnrr investit. 7 milliards et qu’ils verront les infirmières comme des protagonistes à l’intérieur et à l’extérieur des nouvelles structures, telles que les maisons et les hôpitaux communautaires.

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Depuis 2008, le NHS a perdu plus de 40 000 salariés, même si avec des embauches extraordinaires pendant le Covid – surtout cependant en intérim – il y a eu une mini-reprise et aujourd’hui 670 000 travaillent pour la Santé. Des quarts de travail épuisants, quelques jours de repos et des vacances au compte-gouttes – en ce moment on estime que près d’un tiers du personnel est en vacances, alourdissant encore la charge de ceux qui restent au travail – auxquels il faut ajouter le tsunami du Covid ont rendu de moins en moins attractif le travail dans les hôpitaux publics et ainsi deux phénomènes parallèles ont explosé : d’un côté, la fuite du Service National de Santé avec plus de 2 000 démissions de blouses blanches chaque année fuyant vers le secteur privé ou à l’étranger, de l’autre le boom des détenteurs de jetons, des sanitaires qui se “louent” pour couvrir les pénuries de personnel avec un quart de travail de 10-12 heures payé jusqu’à 2 mille euros bruts. Un paradoxe pour le NHS aux prises avec des ressources toujours au compte-gouttes qui dépensent plutôt pour des médecins payés par jeton. Ce court-circuit est favorisé par une contrainte à l’embauche, à savoir le fait qu’un plafonnement des dépenses de personnel est en vigueur depuis plus de 15 ans qui prévoit qu’on ne dépense pas plus pour l’embauche que ce qui a été dépensé en 2004, soustrait les 1,4 %.

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Un goulot d’étranglement qui a limité le roulement du personnel soignant – auquel s’est ajouté par le passé également le blocage du roulement dans les Régions dans le plan de retour – nous faisant nous retrouver sans surveillance lorsque la pandémie est arrivée. Justement pour contourner cette contrainte, les Régions et les hôpitaux, puisqu’ils se retrouvent souvent les mains liées sur les nouvelles embauches, ont eu recours au poste “biens et services” où il n’y a pas de plafond pour l’embauche des détenteurs de jetons via les coopératives, mais en les rémunérant en poids d’or. Une énorme distorsion contre laquelle le ministre de la Santé Orazio Schillaci a approuvé une répression qui ne sera pourtant déclenchée que dans un an : il est impossible pour de nombreux hôpitaux de renoncer sur place à ces médecins “loués”.

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