Paul Hudson, CEO de Sanofi. Le laboratoire français a annoncé, vendredi, qu’il se séparait de sa division de santé grand public, qui regroupe ses médicaments en vente libre, y compris le célèbre Doliprane. Vincent Isore/IP3/Max PPP ANALYSE – Le géant français de la pharmacie a dévoilé un plan très ambitieux, mais l’abandon de son objectif de marge inquiète les marchés. Les marchés financiers n’apprécient pas les surprises désagréables. Sanofi en a fait l’expérience vendredi. Le géant pharmaceutique français a été secoué par une véritable tempête, avec une chute de 19% de son action à la Bourse de Paris. Une situation sans précédent pour le groupe, dont la capitalisation boursière a diminué de près de 25 milliards d’euros. Les investisseurs, particulièrement nerveux depuis la fin de l’été, ont fortement réagi à l’abandon par le groupe de son objectif de réaliser une marge de 32% d’ici 2025. Pourtant, Sanofi a annoncé vendredi un ambitieux “nouveau chapitre de sa stratégie “play to win” (jouer pour gagner)”, le plan présenté en décembre 2019 par Paul Hudson, son directeur général, cent jours après sa prise de fonction. Le groupe multiplie les initiatives pour retrouver sa place parmi les Big Pharma, les géants mondiaux du secteur, dont il est distancé depuis de nombreuses années. Le premier laboratoire français, qui manque de moteurs de croissance puissants en plus de son médicament “blockbuster”, le Dupixent… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir. Vous souhaitez lire la suite ? Débloquez tous les articles immédiatement. Déjà abonné ? Connectez-vous.
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