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Sandro Orneli, Accenture : « Celui qui investit dans le développement durable gagne deux fois : réduit son impact et augmente sa compétitivité »

Sandro Orneli, Accenture : « Celui qui investit dans le développement durable gagne deux fois : réduit son impact et augmente sa compétitivité »

2024-04-24 18:43:59

«Nous nous trouvons dans une période avec plusieurs convergences positives. Réglementations, obligations, poussées vertes des clients », explique Sandro Orneli, responsable de la stratégie de développement durable pour l’Europe chez Accenture. Le cabinet de conseil a rédigé un rapport sur la transition verte, « Destination Zéro ». Dallo studio emerge che la quota di grandi aziende in Italia che hanno fissato obiettivi di emissioni nette zero è aumentata del 18% nell’ultimo anno, arrivando al 48% nel 2023. Di queste, solo il 19% è sulla buona strada per raggiungere l ‘cible; 50 % réduisent leurs émissions, mais pas assez vite ; 31% ont cependant vu leurs émissions augmenter au cours de la dernière année. Cependant, si l’on prend en compte les données mondiales, seules 18 % (moins d’un cinquième) des entreprises dans le monde sont actuellement en bonne voie pour atteindre zéro émission nette dans leurs opérations d’ici 2050.

Transition lente : une entreprise sur deux promet zéro émission, mais 8 sur 10 sont loin de leurs objectifs

Fabrizio Goria, Nicolas Lozito

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Les entreprises ont-elles compris la durabilité et la mettent-elles en pratique ?

«Aujourd’hui, les investisseurs, notamment en Europe, comprennent qu’il n’y a pas de viabilité financière à moyen et long terme sans durabilité. Le retour sur investissement est donc compris : ceux qui investissent dans la durabilité obtiennent le double résultat d’augmenter et de diminuer l’impact.

Pourtant, les données semblent indiquer un ralentissement. Aux États-Unis en particulier, il semble y avoir un manque d’engagement en faveur des investissements et d’attention aux questions vertes. Y a-t-il une rupture ?

«Je ne vois pas de fracture. Aujourd’hui, plusieurs fronts ont détourné l’attention concernant la transition verte. Il peut y avoir un ralentissement dans certaines zones géographiques dans le passage de la stratégie à l’action, mais il est désormais clair pour toutes les grandes entreprises qu’il existe un retour sur investissement évident dans ce domaine. »

L’intérêt économique l’emporte-t-il sur l’intérêt environnemental ?

«Jusqu’à il y a quelques années, seules les entreprises ayant des valeurs historiquement plus attachées au développement durable, leaders, bougeaient. Aujourd’hui sont arrivées les réalités “suiveurs”, qui suivent la tendance et rendent ainsi la transition encore plus répandue”.

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Quel rôle jouent les consommateurs ?

«Ils constituent une autre avancée décisive : il est clair que l’utilisateur final, nous tous, accordons beaucoup plus d’attention à la durabilité et aux économies d’énergie lors de l’achat de produits. Cela encourage les entreprises à s’aligner.

Y a-t-il quelque chose qu’une entreprise peut faire pour améliorer son approche en matière de développement durable ?

« Pour atteindre les objectifs à moyen terme de réduction des impacts, il est nécessaire de changer d’approche, en passant d’une mentalité de « silo » à une stratégie « d’écosystème ». Les grandes entreprises qui visent zéro émission doivent travailler à 360 degrés, en impliquant tous les services de l’entreprise. Le bureau du développement durable n’est pas séparé du reste, mais joue le rôle de chef d’orchestre. La durabilité est au cœur de notre activité, ce n’est pas une question secondaire. »

La relation avec les fournisseurs doit-elle également changer ?

“Absolument oui. Jusqu’à présent, pour beaucoup, les principales émissions proviennent précisément de la chaîne d’approvisionnement. Les grandes entreprises doivent donc collaborer avec la chaîne d’approvisionnement. La transition numérique, qui va de pair avec la transition verte, y contribue : l’information et la numérisation sont fondamentales. Tout le monde du financement public et privé va dans ces deux directions : passer au vert et passer au numérique».

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Un avenir de « métiers verts » nous attend, des emplois dans le monde de la transition verte. Quels conseils donneriez-vous aux entreprises qui souhaitent attirer les meilleurs talents ?

« Les entreprises doivent être transparentes et ne pas tomber dans les pièges du greenwashing, c’est-à-dire des pratiques consistant à qualifier un produit ou une opération de « vert » alors qu’il cache au contraire une réalité non durable. Les entreprises doivent gagner des talents en montrant des résultats et des exemples concrets. Pour de nombreux jeunes, la durabilité d’une entreprise fait désormais partie des aspects les plus recherchés lors du choix d’un emploi, au même titre que l’environnement de travail et le salaire.



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