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Salaire minimum, le ministre Calderone rejette aussitôt la proposition unique des oppositions. Et le leader Cisl Sbarra arrive à ses côtés

Salaire minimum, le ministre Calderone rejette aussitôt la proposition unique des oppositions.  Et le leader Cisl Sbarra arrive à ses côtés

2023-07-02 00:12:56

Le ministre du travail Marina Calderon souhaite supprimer immédiatement de la table la discussion (éventuelle) sur l’introduction d’un salaire le minimum: “Je ne suis pas convaincu que cela puisse être réalisé par la loi”. Au contraire, dit-il, nous devons investir dans négociation collective de qualité” il ajoute. Ainsi, alors que les leaders de l’opposition venaient de conclure un accord (presque miraculeux) pour une proposition commune, le gouvernement met la question sous glace, pour ne pas dire sous terre. Selon Calderone, “des négociations de qualité peuvent être soutenues, également avec des voies de renouvellement contractuel par la réduction d’impôts” et des interventions visant à favoriser “les avantages fiscaux et de sécurité sociale”. Je veux beaucoup travailler sur la négociation nationale de second niveau – a-t-il conclu – pour essayer d’apporter une aide concrète au renouvellement des contrats”. La position confirme celle du Premier ministre Giorgia Melon – qui a répété à plusieurs reprises son non – et est en fait célébré par le chef de groupe des Frères d’Italie à la Chambre Thomas Foti.

Au départ du ministre, le secrétaire du Parti démocrate répond Elly Schlein: “Je voudrais vous rappeler qu’il y a trois millions de travailleurs pauvres en Italie et que ce gouvernement ne peut pas ne pas comprendre qu’en dessous d’un certain seuil on ne peut pas parler de travail mais c’est de l’exploitation”. Et à Calderone qui évoque “une négociation collective de qualité”, le leader démocrate répond : “La proposition des oppositions renforce la négociation collective car elle impose à tous les travailleurs d’un secteur la rémunération totale prévue par le contrat comparativement plus représentatif”. Plus caustique Carlo calendrierchef d’Action : « Respect maximum pour le ministre, tous les autres pays de la G7 et la majorité de ceux OCDE ils pensent différemment d’elle. Mais vous savez, nous sommes toujours bien meilleurs que tout le monde. Je me concentrerai plutôt sur le bien-fondé de la disposition qui n’affecte en rien la négociation nationale, bien au contraire. Et j’ouvrirais une confrontation de fond au lieu d’écarter la question de manière simpliste ».

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Le fait est que ce n’est pas seulement sa majorité qui détient le cabinet du ministre, mais aussi un membre du syndicat comme le secrétaire de la CISL Luigi Barra qui a réitéré aujourd’hui qu’il faut agir avec des contrats et non avec une loi “car on risque de créer des alibis et des prétextes pour les entreprises qui peuvent alors décider d’abandonner l’application des contrats, en respectant rigoureusement le seuil indiqué par toute loi et déterminer une spirale descendante de la dynamique des salaires ». Sbarra rappelle qu’il y a 166 contrats signés par CGIL, Cisl e Uil avec lequel “en Italie, nous couvrons 98% des activités économiques et assurons la protection des travailleurs”. Et pourtant, oubliez ou omettez de mentionner les dizaines de contrats pirateun far west dont sont victimes les travailleurs de seconde classe.

En attendant que la proposition entame son cheminement à l’hémicycle et que l’opposition tente de gratter le mur déjà dressé par la majorité, les démocrates ne peuvent que souligner la portée de l’accord. Pour le coordinateur du secrétariat du Pd Marta Bonafoni, hier est “un jour important pour ceux qui croient en la relance du Parti démocrate en tant qu’acteur majeur de la reconstruction du camp progressiste”. Mot, celui de “terrain”, qui ne met pourtant pas tout le monde d’accord. Le président du Mouvement 5 Etoiles Joseph Conté – il est très prudent à ce sujet depuis un certain temps maintenant – il parle plutôt de “convergence sur les sujets“. Avec le Pd, ajoute-t-il, “la consolidation d’un accord politique est un processus qui prend du temps”. Le raisonnement, au sein du M5, est que le “champ large” est une formule qui a déjà fait son temps, même si l’on considère la proposition de salaire minimum comme une expérience réussie. Mais c’est de Action qui vient la distance la plus claire, comme prévu. “Pas de prologue en gros plan”, mais “une règle de bon sens absolu”, estime le dirigeant Charles Calenda. Qui fait savoir qu’il a demandé au Premier ministre Meloni une réunion sur la question du salaire minimum. La crainte chez les Calendiens, c’est que cet accord soit assimilé aux délétères »La photo de Campobasso», celle de Schlein, Conte et Fratoianni au bar à limonade. Des peurs qui deviennent des certitudes de la part de L’Italie vivante, où Calenda est considéré comme un test à champ large clair. La décision de ne pas signer le projet de loi est revendiquée comme un acte politique. L’objectif de Renzi est toujours d’occuper l’espace au centre, s’il y en a.

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