De nombreux membres du Polisario, considérés comme des Sahraouis, se rendent en Mauritanie pour participer aux élections législatives, régionales et communales et influencer une partie de la classe politique mauritanienne.
La Mauritanie organise des élections législatives du 13 au 27 mai pour élire les 176 membres de l’Assemblée nationale, à un an de l’élection présidentielle. Cependant, les enjeux de cette élection sont plus importants pour les Mauritanien(ne)s d’origine sahraouie. Les membres de la milice du Polisario, créée et financée par l’Algérie pour aider à l’amputation du Sahara marocain, encouragent les Sahraouis détenteurs de documents d’identités mauritaniens à se rendre dans le nord de la Mauritanie pour voter pour des candidats de gauche, connus pour soutenir les thèses séparatistes dans la région.
Depuis de nombreuses années, les habitants des camps de Tindouf, dirigés par le Polisario, participent aux élections en Mauritanie pour garder le contrôle de ce pays, quatrième partie au dossier du Sahara. Cela explique les manipulations génétiques de la population sahraouie, créées en amont par l’Algérie, qui a mis en place une stratégie de brassage ethnique entre les populations des camps.
Le retour des Mauritaniens des camps de Tindouf est donc naturel pour eux, et ils le font plusieurs jours à l’avance pour se préparer. La plupart d’entre eux possèdent des documents d’état civil mauritaniens, notamment un passeport et une carte d’identité nationale. Cela est surprenant car la communauté internationale les considère comme des habitants de l’ancienne colonie espagnole nommée “Sahara occidental”, un territoire revenu sous souveraineté marocaine en 1975 avec la Marche Verte.
Ces élections en Mauritanie sont considérées par de nombreux Sahraouis captifs des camps de Tindouf comme une occasion de fuir pour s’installer temporairement en Mauritanie avant d’organiser un retour au Maroc. Selon des sources sahraouies, plus de 6 000 Sahraouis qui avaient voté aux élections mauritaniennes ont décidé de ne pas retourner dans les camps de Tindouf, qu’ils considèrent comme un “enfer”.
