Le compositeur japonais Ryuichi Sakamoto, auteur, notamment, de musique de films inoubliables comme Furyolivre un dernier concert filmé par son fils, Neo Sora.
Filmé en une semaine de septembre 2022, six mois avant le décès du compositeur, Ryuichi Sakamoto Opus se veut intimiste. En noir et blanc, au piano, le Japonais livre un florilège de ses compositions, les plus célèbres figurant à la fin de ce concert émouvant.
Pour la composition, Neo Sora a indiqué s’être inspiré de L’interprète créatif de Leonard Bernstein ainsi que de Trente-deux courts métrages sur Glenn Gould. Puis, il a fait un story-board, demandant à son père de lui donner la liste des pièces qu’il jouerait. C’est à la demande de Ryuichi Sakamoto que ce concert a été tourné au 509 Studio du NHK Broadcasting Center de Tokyo en raison de la parfaite acoustique du lieu, endroit dont les planchers craquaient, obligeant l’équipe à marcher pieds nus pendant le tournage.
Mais au-delà des petites histoires de production et du fait que le compositeur n’était pas en état de jouer pendant de longues périodes, car il était atteint d’un cancer, ce concert est une occasion de savourer les compositions de Ryuichi Sakamoto, de l’observer (certains cadrages de Neo Sora, comme lorsqu’il filme son père de dos, favorisent le recueillement et l’écoute de l’œuvre) et de se remémorer la quantité de trames sonores qu’on lui doit.
Note: 3,5 sur 5
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