Nouvelles Du Monde

Rome, clash autour du Musée de la Libération. Les dirigeants contre le ministre Sangiuliano : “Pas de conseil d’administration, mais nous restons quand même ouverts”

Rome, clash autour du Musée de la Libération.  Les dirigeants contre le ministre Sangiuliano : “Pas de conseil d’administration, mais nous restons quand même ouverts”

2024-01-05 17:11:28

“Je ne rends pas les clés, nous restons ouverts.” Il y a un affrontement au sujet du Musée de la Libération, sur la Via Tasso à Rome, entre le président du centre culturel historique et le ministre Gennaro Sangiuliano. Dans un post publié sur la page Facebook du musée, on lit que “il sera ouvert régulièrement” bien qu’il soit sans direction depuis le 20 décembre. Le ministère de la Culture n’a pas renouvelé le mandat du président et des membres du comité directeur, ni nommé un autre conseil d’administration. C’est pour cette raison que le président sortant, Antonio Parisella, a décidé de ne pas remettre les clés mais de garder ouvert un lieu symbolique de la capitale. Un acte de résistance “à l’égard d’un service public essentiel aussi important, qui ne peut être interrompu”.

Dans la publication sur les réseaux sociaux, Parisella “remercie les opérateurs et collaborateurs qui garantissent le programme des visites scolaires et extrascolaires, individuelles et en groupe, et l’utilisation des services pour les scolaires (archives, bibliothèque, médiathèque et collections)”. Ses propos ont rapidement fait le tour de la toile, recevant plusieurs attestations de solidarité. La députée Laura Boldrini considère comme “sérieux” que le Musée soit sans conseil d’administration «parce que le ministre Sangiuliano n’a pas procédé à la nomination et ne l’a pas considéré comme une affaire urgente, digne de son temps et de son attention. Un lieu qui est un symbole de la barbarie nazi-fasciste et qui est devenu un témoignage de la lutte de libération de la capitale mérite une attention, un soin et une protection maximales. »

Lire aussi  Regardez Margot Robbie se transformer en une Barbie des années 60 dans une robe sans bretelles scintillante

Le chef du groupe Alliance des Verts et des Gauches à la Commission des Affaires Constitutionnelles de Montecitorio, Filiberto Zaratti, a annoncé la présentation d’une question au ministre afin qu’il “trouve immédiatement une solution”. Le maire de Parme, Michele Guerra, souligne que «si aujourd’hui le Musée de via Tasso n’est pas fermé, s’il continue à remplir son rôle essentiel de service public, d’espace où histoire, mémoire et témoignage se rencontrent au profit de ses visiteurs, c’est grâce à son président sortant, qui a assumé une responsabilité personnelle de haute valeur civile. Ce président est Antonio Parisella, un inoubliable et inoubliable professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Parme, un véritable et important Parme d’adoption.” Pour le conseiller régional de l’Azione Alessio d’Amato Parisella «il a bien fait de maintenir le musée historique ouvert aux citoyens sans interruption, malgré l’expiration de sa mission. Le ministère de la Culture ferait bien de prendre rapidement ses décisions concernant les sommets.” La polémique survient le jour où Sangiuliano a demandé de placer une plaque commémorative à la mémoire d’Antonio Gramsci sur le lieu où il est décédé en 1937, la clinique Quisisana de Rome.

Lire aussi  Beto Jamaica appelle Sheila Mello Carla à la fin du spectacle




#Rome #clash #autour #Musée #Libération #Les #dirigeants #contre #ministre #Sangiuliano #Pas #conseil #dadministration #mais #nous #restons #quand #même #ouverts
1704485768

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT