Rezé. Le trafic aérien pose question

Agnès Bourgeais, maire de Rezé, explique que depuis l’épidémie de Covid, l’aéroport de Nantes Atlantique connaît un fort accroissement de son trafic.
« Les nuisances sonores étaient déjà pénibles pour les riverains, cela ne va donc pas s’arranger… Aucune mesure d’atténuation de ces nuisances ne sera plus efficace qu’une baisse de ce trafic, et, mieux encore, son interdiction la nuit. »

Le conseil municipal de Rezé considère que « l’actuel couvre-feu, de minuit à 6 heures du matin, est insuffisant pour protéger le sommeil des riverains… D’autant plus qu’il est régulièrement transgressé par les compagnies, dans une relative impunité ».
Partant de ces constats, les élus demandent un plafonnement à court terme du nombre annuel de vols à Nantes, puis une décrue en s’appuyant sur les alternatives à l’avion, notamment le train.
Les élus réclament également une interdiction complète des vols de 23 heures à 7 heures du matin avec des pénalités de non-respect réellement dissuasives pour les compagnies aériennes.
Une entité publique de contrôle pourrait être créée pour surveiller ce couvre-feu et informer les citoyens.