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Révolution des scooters : Paris tente d’interdire les scooters de location, tout change en Italie

Révolution des scooters : Paris tente d’interdire les scooters de location, tout change en Italie

ROME – Comment rendre les trottinettes électriques plus sûres dans nos villes ? A Paris, on songe même à supprimer les mercenaires avec le référendum promu par la maire Anne Hidalgo alors qu’elle est une écologiste convaincue. En Italie, le ministre des Infrastructures Matteo Salvini travaille plutôt sur un nouveau code de la route avec une limite de vitesse maximale de 20 km/h et une possible introduction d’obligations de plaque d’immatriculation, d’assurance et de casco, tandis que certains députés de Fratelli d’Italie viennent a présenté un projet de loi pour réglementer le secteur de la micro-mobilité, toujours au nom de la sécurité.

A Rome, Milan ou Paris, le problème est le même : quiconque conduit un scooter free-flow, c’est-à-dire loué à l’un des opérateurs présents, est trop souvent l’auteur d’accidents, d’infractions et d’actes d’incivilité comme l’abandon du véhicule sur les trottoirs. A Paris au moins ce dernier point a été majoritairement résolu grâce à la technologie : tous les scooters des trois compagnies présentes – Lime, Dott et Tier – doivent être garés dans des emplacements spéciaux, sinon vous continuez à payer. Le référendum promu par le maire au milieu de nombreuses polémiques ne concerne évidemment pas les particuliers. Pour le reste, dans la capitale française comme à Rome, l’usage occasionnel de la « trottinette » à deux et trop souvent sans respecter le code de la route est un risque croissant pour l’ensemble de la collectivité, « c’est la cause d’un accident grave sur cinq ». ” selon le ministre français des Transports. A Paris il y a eu 408 accidents avec ces mini deux-roues en 2022 selon la préfecture, soit une augmentation de 28% par rapport à 2021 (quand il y en avait 318).

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Début mars, le ministère des Transports a dévoilé un plan d’encadrement de l’usage des trottinettes électriques free-flow, en polémique avec le référendum “pour ou contre” d’Hidalgo : âge minimum de location relevé de 12 à 14 ou 16 ans, plaque d’immatriculation et flèches sur le véhicule, plus de contrôles mais pas l’obligation de porter un casque. En Italie, le projet de loi proposé par les députés Fdi est plus large et concerne non seulement les scooters, mais tout moyen de transport sur roues, électrique ou non, de sorte que la connaissance des règles de circulation, un système de protection adéquat tant pour le conducteur que pour tout passagers (le cas échéant) en plus de l’assurance et de la plaque d’immatriculation ou d’un élément similaire permettant d’identifier sans ambiguïté le véhicule à vue ».

Bref, précise Andrea Mascaretti, le premier signataire de la proposition, “les mêmes règles pour tous ceux qui voyagent avec un véhicule à moteur sur la route : permis, casque, plaque d’immatriculation et assurance”. Réglementer et non abolir, le choix de Paris est encore une autre.

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