Réveillon mouvementé à Bruxelles: Bilan des festivités du Nouvel An

Il y avait un grand nombre de personnes dans le centre de Bruxelles lors des festivités du Nouvel An, une nuit qui est traditionnellement animée. Le passage de 2023 à 2024 n’a pas dérogé à la règle, même s’il n’y a pas eu d’incident extrêmement grave.

Comme les années précédentes, une approche collective a été adoptée, avec des officiers de liaison des six zones de police, de la police fédérale, du Siamu, de la Stib et de la haute fonctionnaire réunis au centre de crise régional pour assurer une réponse coordonnée et rapide. Le chef de corps de la zone de police Bruxelles-Ixelles, Michel Goovaerts, a dirigé les opérations.

La police a comptabilisé jusqu’à 100 000 personnes dans le centre-ville. Vers minuit, 55 000 personnes se sont rassemblées pour assister au feu d’artifice, tandis que 30 000 personnes ont assisté au FCKNYE, une série de concerts organisés à Brussels Expo, sur le plateau du Heysel.

Ces dernières années, les services de police et de secours ont été de plus en plus souvent la cible de pétards et de feux d’artifice. C’est notamment ce risque qui a conduit la Région à interdire la détention, le transport et l’usage de pétards ou autres pièces d’artifice jusqu’au 3 janvier.

Malgré l’interdiction, la police est intervenue à 1 276 reprises entre le 31 décembre à 18h00 et le 1er janvier à 06h00, ce qui est moins que l’année précédente où il y avait eu 1 674 interventions.

Ces interventions ont entraîné davantage d’arrestations : 170 administratives et 36 judiciaires. Les pompiers sont intervenus à 663 reprises, deux fois plus qu’un dimanche normal, avec plusieurs incendies volontaires recensés.

La nuit du Nouvel An a également été marquée par des attaques contre les pompiers et les secours, avec des véhicules visés par des jets d’objets ou de feux d’artifice. Six blessés ont été signalés, dont un grièvement.

Malgré ces incidents, le mauvais temps et la pluie ont découragé bon nombre de fêtards, ce qui a été un allié pour les services de secours et de police.