Avec notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan
Finalement, les chefs d’état-major de la Cédéao ne pourront pas se rencontrer comme prévu ce samedi à Accra en raison de “raisons techniques”. Certaines délégations ont des problèmes pour se rendre dans la capitale ghanéenne à temps car les vols commerciaux proposés ne correspondent pas toujours à l’itinéraire souhaité.
Les chefs d’état-major devaient se réunir afin de mettre en place le déploiement de la “force en attente” de la communauté ouest-africaine pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, comme décidé par l’organisation régionale lors du sommet d’Abuja du 10 août.
D’après des sources fiables, la réunion en personne devrait avoir lieu en début de semaine prochaine. La date reste à préciser et à confirmer, mais cela ne devrait pas retarder le processus de réactivation de la force d’intervention.
Les chefs d’état-major du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Nigeria ont eu des sessions de travail ce vendredi, certains se sont rencontrés en personne, d’autres ont tenu des réunions virtuelles. Selon nos informations, les effectifs de la force augmentent avec l’annonce de nouveaux pays contributeurs de troupes comme la Guinée-Bissau.
On apprend également que les pays engageront leurs propres troupes avec leurs propres fonds. Le Président ivoirien Alassane Ouattara l’a suggéré à la fin du sommet d’Abuja en déclarant que “des provisions budgétaires seront faites pour que nos forces et nos officiers qui participent à cette opération de rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger ne manquent de rien”.
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