Un mouvement spontané. Le gouvernement a dégainé l’article 49.3 de la Constitution, ce jeudi 16 mars 2023 dans l’après-midi, pour faire adopter sans vote le texte sur la réforme des retraites, faute de majorité à l’Assemblée nationale.
Cette décision a déclenché une vague de contestation dans le pays. À Chartres, en fin d’après-midi, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées pour protester contre le choix du gouvernement.
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Les opposants, munis de sifflets, drapeaux et banderoles, se sont dirigés dans un premier temps boulevard Maurice-Viollette, devant la permanence parlementaire de Guillaume Kasbarian, député (Renaissance) de la première circonscription d’Eure-et-Loir (Chartres).
De nombreux manifestants sont réunis près de l’hôtel de la préfecture d’Eure-et-Loir, rue Collin-d’Harleville à Chartres, après le déclenchement de l’article 49.3, par le gouvernement, pour adopter la contestée réforme des retraites. pic.twitter.com/UzEwcdol6G
— L’Echo Chartres (@lecho_chartres)
16 mars 2023
Les manifestants ont ensuite rejoint la place Sainte-Foy, rue Collin-d’Harleville, à proximité de l’Hôtel de Ligneris, de la préfecture d’Eure-et-Loir. Près d’une centaine de personnes étaient réunies à ce moment-là. Parmi elles, plusieurs membres d’organisations syndicales locales.
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Les chants hostiles au Président Macron, à la réforme des retraites et à l’usage de l’article 49.3 se sont enchaînés. Les manifestants ont été contenus par les forces de l’ordre mobilisées, avec des policiers mobilisés de la place Jean-moulin.
Certains opposants ont terminé leur mobilisation place des Halles, devant l’entrée du pôle administratif de la mairie de Chartres.
Simon Dechet