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Résultats 2019 du coronavirus et de l’asthme chez les patients hospitalisés

Résultats 2019 du coronavirus et de l’asthme chez les patients hospitalisés

L’asthme était l’une des nombreuses maladies chroniques liées à un risque accru de maladie grave à coronavirus 2019 (COVID-19). Il y avait des résultats contradictoires concernant le risque de cette population de développer une maladie grave. Pour une étude, les chercheurs ont cherché à déterminer s’il existait une corrélation entre la gravité de l’asthme et les pires résultats dans une cohorte de patients hospitalisés et l’effet de l’asthme sur les résultats du COVID-19. En utilisant la Classification internationale des maladies, dixième révision, codes entre le 1er mars et le 30 décembre 2020, les chercheurs ont identifié les personnes hospitalisées atteintes de COVID-19 à l’aide de tests de confirmation par réaction en chaîne par polymérase (n = 183) et sans asthme (n = 1319). Les chercheurs ont identifié l’immunoglobuline E, le plus grand nombre absolu d’éosinophiles, les tests de la fonction pulmonaire et les médicaments d’entretien de l’asthme. Les critères de jugement principaux étaient le décès, la nécessité d’une respiration mécanique, l’admission dans une unité de soins intensifs (USI) et la durée du séjour à l’USI et à l’hôpital. L’analyse a été modifiée pour tenir compte de la démographie, des comorbidités, du statut tabagique et du moment de la maladie de la pandémie. Les chercheurs n’ont trouvé aucune différence entre les patients avec et sans asthme dans les critères de jugement principaux dans l’analyse non ajustée. Cependant, dans les analyses ajustées, les patients asthmatiques étaient plus susceptibles que la cohorte non asthmatique de subir une ventilation mécanique (rapport de cotes, 1,58 ; intervalle de confiance à 95 % [CI]1,02-2,44 ; P=.04); être admis dans une unité de soins intensifs (odds ratio, 1,58 ; IC à 95 %, 1,09-2,29 ; P=.02); séjour à l’hôpital plus long (risque relatif, 1,30 ; IC à 95 %, 1,09-1,55 ; P< 0,003) et une mortalité plus élevée (risque relatif, 1,53 ; IC à 95 %, 1,01-2,33 ; P=0,04) par rapport à la cohorte non asthmatique. Le phénotype éosinophile et l’utilisation de corticostéroïdes inhalés n’étaient pas significativement différents. Fait intéressant, alors que les personnes souffrant d’asthme sévère n’avaient pas de moins bons résultats, celles souffrant d’asthme intermédiaire en avaient. Après ajustement pour d’autres variables, l’asthme était lié à un COVID-19 sévère.

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La source – sciencedirect.com/science/article/pii/S1081120622002083

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