L’économie belge a résisté un peu mieux au cours des premiers mois de 2023 que prévu, selon une enquête de la FEB auprès des fédérations sectorielles. Cependant, ce rebond économique pourrait ne pas durer en raison de l’inflation persistante et de la détérioration de la compétitivité des entreprises.
La normalisation des chaînes d’approvisionnement, la baisse des prix du gaz et de l’électricité, ainsi que la baisse du cours des matières premières ont favorablement influencé l’économie européenne ces derniers mois.
Et la Belgique a également su tirer son épingle du jeu. Elle s’en est même mieux sortie que l’Allemagne ou le Royaume-Uni, “grâce à la compensation relativement généreuse de la hausse des prix de l’énergie (réductions de TVA, paquet de base…) et au système généralisé d’indexation automatique des salaires”, observe la FEB.
Cependant, selon la FEB, il y a un revers à la médaille : “en 2022-2023, les coûts salariaux auront augmenté d’environ 5% de plus que dans nos trois pays voisins, avec toutes les conséquences que cela implique pour les entreprises belges”.
Ainsi, “un tiers de nos fédérations sectorielles s’attendent à une nouvelle diminution de leur activité au cours des six prochains mois et la moitié d’entre elles prévoient une stagnation”, souligne la fédération patronale, en pointant le reflux des exportations (-0,5%) et la baisse des investissements envisagés.
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