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REQUIN NOIR. l’ennui tue

REQUIN NOIR.  l’ennui tue

2023-07-20 09:48:38

Chaque été, les films de requins arrivent sur nos écrans. Chacun d’eux doit passer par la comparaison de la bande séminale de Spielberg de 1975. Chaque année, dans une plus ou moins grande mesure, tous doivent faire face à la dure réalité. Requin c’est un chef-d’œuvre inégalé. Dans l’éventail des titres qui composent ce sous-genre, on trouve ceux qui s’adressent directement au ludique, voire parodique, et d’autres qui tentent de prendre au sérieux ce qu’ils veulent raconter, même si, à l’occasion, cela provoque une catastrophe majeure. Ce dernier cas est celui auquel on peut s’appliquer Requin noir.

FANTAISIE ÉCOLOGIQUE FAMILIALE

Requin noir il est débattu entre différentes forces qui entendent donner un plus grand poids dramatique et discursif à la proposition. Le film réalisé par Adrien Grünberg utilise le contexte fantastique pour lancer un message environnemental sur l’impact écologique des plates-formes pétrolières sur l’environnement et l’abus capitaliste sauvage des grandes multinationales à ces petites populations qui, confrontées au désespoir économique, acceptent d’héberger l’une de ces plates-formes.

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le scénario de Carlos Cisco y bois à gauche Il relie cela aux racines mythologiques et aux légendes locales, telles que la figure de Tlaloc, dieu de la foudre, de la pluie et des tremblements de terre dans la société précolombienne mexicaine. Transformer cette figure en une référence surnaturelle et vengeresse contre les agressions de l’être humain contre la nature, incarnée dans la figure du Démon Noir, cette créature mégalodonienne qui se cache sur les rives de Bahía Azul et qui maintient la population locale soumise.
D’autre part, les protagonistes du film sont une famille interraciale apparemment normale, avec ses petits conflits internes, et à la recherche de vacances bien méritées ensemble après que le chef de famille ait effectué une inspection de routine sur une ancienne plate-forme pétrolière.

Requin noir.  DeVersPlanète
Requin noir. DeVersPlanète

enfer noir

On peut dire que, comme prémisse, l’intrigue peut être attrayante. Malheureusement, l’inexpérience, le manque de budget et la médiocrité sont monnaie courante dans ce film. A commencer par le scénario, le film est non seulement un recueil de clichés et de lieux communs, mais il est aussi mal construit. Il y a de nombreuses incohérences dans l’intrigue, comme depuis combien de temps le démon noir agit à Bahía Azul, une question que le protagoniste lui-même vient de formuler, mais qui reste sans réponse. A cela s’ajoutent des virages et des comportements de personnages totalement absurdes et étranges, obligeant l’intrigue à emprunter des chemins sans pied ni tête.

La mise en scène de Grünberg il se veut efficace, dynamique, sinistre et captivant, ce qu’il n’arrive jamais à faire. De plus, la rareté évidente du budget oblige à cacher la créature, mais avec beaucoup moins d’expertise et d’efficacité que Spielberg en 1975.

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Par contre, c’est peut-être pire quand ils essaient de nous montrer le requin. L’utilisation des effets numériques est médiocre et gênante. Le grand moment spectaculaire, éviscéré dans la bande-annonce, où la créature surgit des profondeurs et avale une petite lance avec son occupant, nous rappelle les moments les plus infâmes de la société de production Asile.

Au niveau interprétatif, on peut voir un effort chez les acteurs adultes pour faire face aux lacunes notables du scénario et de la production avec la meilleure intégrité possible, mais ce navire fuit déjà partout. Partout, comme même dans le film le plus infâme de l’histoire, nous avons toujours l’occasion de mettre en évidence un élément positif. Ici nous resterions avec la présence de Jules César Cedillo comme le point culminant de tout le film.

AUCUNE CHANCE DE RACHAT

Requin noir a le mérite d’être le pire film de cet été, un honneur partagé avec Jeepers Creepers. la Renaissance, une autre bande bien intentionnée, mais désastreuse. A son crédit, on ne peut que dire que, dans son ineptie, la bande sauve mégalodon 2 de l’honneur déshonorant d’être le pire film de requins de cette année 2023.

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Requin noir.  DeVersPlanète
Requin noir. DeVersPlanète



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