2023-12-09 17:43:19
Une répudiation euphorique a été suscitée sur les réseaux sociaux par les menaces reçues par un membre de Hijos Córdoba, à qui des inconnus ont laissé des pancartes sur la porte de sa maison, où ils ont également peint des croix gammées et placé six balles.
“Nous rejetons fermement les menaces subies par notre collègue Fernando Albareda et sa famille”, a écrit le groupe Hijos Córdoba sur ses réseaux sociaux.
« Nous exigeons que la justice clarifie et punisse de toute urgence les responsables et que Fernando et sa famille bénéficient de la garantie de leur sécurité et de leur tranquillité. “Nous n’avons pas peur !”, ajoute la publication.
Nous rejetons fermement les menaces subies par notre collègue Fernando Albareda et sa famille. Nous exigeons que la justice clarifie et punisse de toute urgence les responsables et que Fernando et sa famille bénéficient de la garantie de leur sécurité et de leur tranquillité.
NOUS N’AVONS PAS PEUR!– HIJOS Cordoue (@hijoscba) 8 décembre 2023
La Faculté des Sciences de la Communication (FCC) de l’Université Nationale de Cordoue, où fréquente la fille de Fernando, a également condamné cet épisode violent.
« Notre solidarité avec Sol et la famille Albareda, et nous appelons à une enquête immédiate et à une clarification des faits. Après 40 ans de démocratie, nous ne pouvons pas permettre ce type de pratiques qui nous ramènent aux années les plus sombres de notre histoire », a souligné l’institution.
Menaces contre la famille Albareda
Les affiches de menace ont été placées sur le portail de la maison.
« Vous êtes le fils d’un terroriste. Vous n’avez plus d’amis dans la police», pouvait-on lire sur l’une des affiches.
« N’allez plus à l’école ou au siège social. Il va mourir », a-t-il complété sa menace.
Finalement, il a prévenu : « Nous allons te réunir avec ton papa. »
L’affaire Albareda
Fernando Albareda est le fils de Ricardo Fermín Albareda Kalemberg, employé municipal disparu le 25 septembre 1969 et assassiné sous la dernière dictature civilo-militaire.
Pendant sa captivité, il a été hébergé dans le centre clandestin « Casa Hidráulica » au bord du lac San Roque.
Les responsables de son crime, confiés au personnel du Département d’Information 2 de la Police de la Province de Cordoue (D2), ont été jugés à Cordoue en 2009. dans le cadre de l’affaire “Albareda”.
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