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Report du procès du chercheur canado-algérien Raouf Farrah en Algérie

Report du procès du chercheur canado-algérien Raouf Farrah en Algérie

Le procès du chercheur canado-algérien Raouf Farrah, qui devait commencer en Algérie mardi, est reporté de deux semaines, soit au 22 août.

Incarcéré depuis près de six mois à Constantine, cet ancien étudiant de l’Université de Montréal, qui vit à Tunis où il travaille comme chercheur pour une ONG luttant contre la criminalité transnationale, est accusé par les autorités algériennes, ainsi que son père Sebti Farrah, d’avoir publié des informations classifiées.

Il est également poursuivi pour “réception de fonds d’institutions étrangères ou intérieures dans l’intention de commettre des actes pouvant porter atteinte à l’ordre public”.

Leurs avocats et des membres de la famille qualifient ces accusations de “non fondées” et expriment leur soutien sur les réseaux sociaux.

Âgé de 36 ans, Raouf Farrah, qui a vu ses trois demandes de libération provisoire refusées, restera en prison jusqu’au début de son procès. Son père, 67 ans, a été libéré sous caution en avril en raison de problèmes de santé, après 61 jours de détention.

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L’avocat de Raouf Farrah a souligné que le chercheur, qui a subi une intervention chirurgicale au genou droit en juin 2022 et a besoin d’un suivi médical dans un centre de rééducation spécialisé, n’en reçoit pas depuis son incarcération. Son état de genou ne cesse de se détériorer.

Raouf Farrah, chercheur-analyste pour l’ONG Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée (GI-TOC), a été arrêté le 14 février chez ses parents à Annaba, dans l’est du pays.

L’GI-TOC affiche sur son site la photo du chercheur ainsi que le nombre de jours qu’il a passé en prison, qui dépasse maintenant les 170 jours. L’organisation mène également une campagne mondiale pour obtenir sa libération.

Avec l’Agence France-Presse

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