Photo de couverture : Dans l’école élémentaire Chaptal, à Paris, le 2 septembre 2019. BUREAU MARTIN / AFP
Un mois après un remaniement minimal, l’exécutif se retrouve mercredi 23 août à l’Elysée pour le conseil des ministres de rentrée. Resté particulièrement discret au fort de Brégançon, Emmanuel Macron a promis une « initiative politique d’ampleur » d’ici la fin du mois sans en révéler la nature. Un séminaire gouvernemental est dans les tuyaux pour la semaine suivante, qui verra également la première ministre, Elisabeth Borne, intervenir lors de la rentrée du Medef.
Alors que les sénatoriales de septembre approchent et que les européennes du mois de juin 2024 se profilent, la rentrée risque d’être animée à gauche. Coalisés sous la bannière Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) à l’Assemblée, les partis se disputent ouvertement sur la stratégie à tenir lors des prochaines échéances électorales. Les « insoumis », dont les « amphis » débutent mercredi, sont furieux de n’avoir rien obtenu de leurs camarades en vue des sénatoriales, comme de leur refus d’une liste unique aux européennes.
Du côté des écologistes, qui se retrouvent à compter de jeudi au Havre, les divisions se cristallisent désormais autour de l’invitation du rappeur Médine, accusé d’antisémitisme. Ce dernier discutera également samedi dans la Drôme avec la présidente du groupe des députés « insoumis » à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot.
La Nupes vit-elle ses dernières heures ? Quelles stratégies les différents partis de gauche arrêteront-ils en vue des sénatoriales, des européennes et, en filigrane, de l’élection présidentielle de 2027 ? Suivez cette rentrée politique avec nous et posez vos questions à Julie Carriat, journaliste au Monde chargée du suivi de la gauche. Elle y répondra à partir de 11 heures.
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