Un balcon en forêt. Charles Méla a ce privilège: une vue plongeante sur un bois giboyeux, du côté de Versoix. La maison où il vit avec son épouse, Pascale, domine comme une échauguette une campagne farouche. Il vous y accueille tel Merlin l’enchanteur, heureux de propager ses lumières. Cet exégète toujours exaltant, professeur naguère de littérature médiévale à l’Université de Genève, directeur aussi de la Fondation Bodmer, publie Au théâtre, dans le texte. Dix conférences données à la Comédie, autant d’extractions joyeuses du sens, de Sophocle à Samuel Beckett, d’Alfred de Musset à Shakespeare.
Ce Merlin voit la lettre et, par-delà ses jeux d’ombre, son présent brûlant et son futur possible. Double vue d’un lecteur-acteur. L’autre samedi à la Comédie de Genève, il délivrait sa vision d’Un Ennemi du peuple, tragédie nordique d’Henrik Ibsen, cet auteur génial qui, à la fin du XIXe, secouait les chaînes des aliénations – l’occasion était la mise en scène du Genevois Eric Devanthéry. Sa conférence était un spectacle en soi.
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