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Renault : la fin de l’ère du monospace avec le nouvel Espace rallongé
(Renault: the end of the era of the minivan with the new extended Espace)

Renault : la fin de l’ère du monospace avec le nouvel Espace rallongé(Renault: the end of the era of the minivan with the new extended Espace)

L’appellation de cette sixième génération de l’Espace n’est assurément pas d’origine contrôlée. Attribuer ce nom à la version rallongée de l’Austral, un pur SUV, c’est aller vite en besogne. La voiture, en effet, n’a rien d’un monospace. Pas de silhouette monovolume, de sièges arrière individuels, de modularité élaborée ni de rangements à profusion à destination des enfants. A vrai dire, l’heure n’est plus à veiller scrupuleusement au respect de l’intégrité identitaire d’un véhicule né il y a presque quarante ans. Renault a une bonne raison : le monospace est une espèce pratiquement éteinte, qui ne représentait l’année passée qu’à peine 1 % des immatriculations en Europe.

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Si la marque conserve un Espace dans sa gamme, c’est qu’elle considère que ce nom détient toujours une valeur commerciale monnayable. Apparu en 1984 et diffusé à 1,3 million d’unités, le modèle qui fut la monture préférée des familles aisées et modernes des années 1980-2000 a laissé beaucoup de bons souvenirs dans son sillage. En attendant des jours meilleurs, prolonger son existence ne mange pas de pain. Le constructeur a fait de même avec Scénic et Mégane mais a jeté aux oubliettes le nom des modèles démonétisés qui n’ont jamais percé, comme Kadjar ou Koleos.

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Le darwinisme s’applique donc aussi aux voitures : pour survivre, elles doivent évoluer, et le nouvel Espace s’y emploie. La précédente génération, plus lourde et plus chère, avait déjà commencé à tourner la page en s’autoproclamant « crossover ». Ce qui ne lui a guère réussi mais n’était pas usurpé, car il s’agissait effectivement d’un croisement entre deux genres. L’Espace sixième du nom rompt définitivement les amarres avec le monospace, sur la forme comme sur le fond. Rallongé de 21 centimètres par rapport à l’Austral, il s’agit en réalité d’une version agrandie, en cinq ou sept-places, de ce SUV qui est apparu en 2022 et a plutôt bien commencé sa carrière. Sans supplément de prix, Renault propose d’installer dans le coffre deux sièges « d’appoint » que l’on peut replier dans le plancher. Ils sont destinés à des enfants, si possible pour un trajet pas trop long.

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Essor du marché des sept-places

Il n’a pas échappé à la marque que depuis plusieurs années le marché des sept-places est en plein essor, stimulé par la demande provenant des familles recomposées, qui, souligne le constructeur, ont doublé en trente ans et sont devenues une cible commerciale de choix. S’y ajoute l’évolution des usages. Désormais, on ne transporte plus seulement ses propres enfants dans sa voiture, mais aussi les enfants des voisins, les grands-parents et les amis.

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