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Renault Group annonce l’arrivée de Stéphanie Cau en tant que Directrice de la Communication et Catherine Gros prend la responsabilité des grands projets d’art et de mécénat.

Renault Group annonce l’arrivée de Stéphanie Cau en tant que Directrice de la Communication et Catherine Gros prend la responsabilité des grands projets d’art et de mécénat.

(AOF) – Le Groupe Renault annonce l’arrivée de Stéphanie Cau en tant que Directrice de la Communication à partir du 17 juillet 2023. Membre de l’équipe de direction et rattachée à Luca de Meo, PDG du Groupe Renault, Stéphanie Cau sera responsable de la communication du Groupe et de ses marques (Renault, Dacia, Alpine, Mobilize). Stéphanie Cau succède à Catherine Gros qui, après 4 ans à ce poste, prendra en charge les grands projets de Renault Group dans les domaines de l’art, du patrimoine et du mécénat en France et à l’international, notamment par le biais de la Fondation d’entreprise.

Ingénieure de formation (1998) et diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris en Relations Internationales (2001), Stéphanie Cau a travaillé plus de 9 ans chez Bureau Veritas, d’abord en tant que Chef de Cabinet du Directeur Général pour accompagner la transformation du Groupe, puis en tant que Directrice de la Marque et de la Communication. En 2021, la gestion de la RSE a été ajoutée à ses responsabilités et elle est devenue Vice-Présidente Senior RSE, Marque et Communication.

AOF – POUR EN SAVOIR PLUS

Points clés

– Quatrième constructeur automobile mondial créé en 1898 et présent sous les marques Renault, Dacia, LADA, Alpine et Mobilize ;

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– Positionnement industriel mondial, avec un chiffre d’affaires de 46,2 milliards d’euros réalisé pour plus de 50% hors de l’Europe et avec des positions fortes principalement dans les pays suivants : France, Italie, Turquie, Espagne, Belgique-Luxembourg, Roumanie, Maroc et Pologne ;

– Modèle d’affaires : recentrage sur les véhicules de taille intermédiaire, sur la qualité de l’offre en véhicules électriques ou hybrides et sur les services flexibles ;

– Capital détenu à 15% (29,05% des droits de vote) par l’État français, à 15% par la filiale Nissan et à 3,61% (5,88%) par les employés, le conseil d’administration de 17 membres étant présidé par Jean-Dominique Senard, Luca de Meo étant le directeur général ;

– Bilan renforcé avec une dette nette réduite à 426 millions d’euros, les disponibilités atteignant 15,8 milliards d’euros.

Enjeux

– Stratégie “Renaulution” en 3 étapes, dont les objectifs seront mis à jour à l’automne 2022 : résurrection jusqu’en 2023 : autonomie des marques, rationalisation des plateformes de 6 à 3, offre “milieu de gamme” représentant 40% des revenus contre 15%, marge opérationnelle de +3%, autofinancement libre de 3 milliards d’euros / rénovation de 2023 à 2025 par le renouvellement des gammes / renaulution : augmentation de l’utilisation de l’hydrogène dans les véhicules professionnels avec un objectif de part de marché de 30% en 2030 ;

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– Stratégie d’innovation axée sur la connectivité, les services et le véhicule électrique : réseau d’experts, laboratoires d’innovation (Californie, France, Israël), université ReKnow dédiée à l’électrification, la cybersécurité des données… / partenariats : CEA et les pôles de compétitivité Moveo, Sysematic et ID4Car… / projet d’architecture électronique des véhicules NeVeOS / technologie hybride E-TECH et batteries françaises et décarbonées / fonds d’investissement Renault Venture Kapital et Alliance Ventures pour le capital-risque et l’accompagnement de start-up ;

– Stratégie environnementale visant la neutralité carbone en Europe d’ici 2040 et dans le monde d’ici 2050 : objectif d’une gamme de véhicules particuliers tous électriques en Europe d’ici 2030 grâce à 23 milliards d’euros d’investissements d’ici 2027 et 5 plateformes communes / économie circulaire de la mobilité grâce à l’usine de Flins ;

– Impact positif du mix produit sur le chiffre d’affaires avec le lancement de l’Arkana, du Jogger et de la Mégane électrique ;

– Vers la filialisation des activités électriques et logicielles, qui seraient introduites en Bourse, ainsi que des activités de propulsion thermique.

Défis

– Impact de la pénurie de semi-conducteurs : perte de 300 000 véhicules en 2022 ;

– Impact de l’inflation des matières premières compensé par la politique commerciale ;

– Impact de la guerre Russie-Ukraine : perte nette de 2,3 milliards d’euros pour les activités abandonnées mais réduction de la dette ;

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– Lancement opérationnel de Mobilize, regroupant les services de mobilité, d’énergie, de financement, d’assurance et de maintenance, visant 20% des ventes d’ici 2030 ;

– Après une stabilité du chiffre d’affaires et un triplement, hors impact russe, du bénéfice net au premier semestre, les objectifs 2022 ont été revus à la hausse : autofinancement opérationnel de +1,5 milliard d’euros et marge opérationnelle de +5%.

Une performance paradoxale

Les données du cabinet EY soulignent que la performance des 16 premiers constructeurs mondiaux a été particulièrement élevée en 2021. Alors que la marge moyenne a reculé pendant trois années consécutives, passant de 6,3% en 2017 à seulement 3,5% en 2020, cette marge s’est établie à 8,5% en 2021. Il s’agit d’un niveau record depuis dix ans. Pourtant, les constructeurs ont été confrontés à des difficultés, notamment des pénuries sans précédent de composants. Les ventes mondiales ont chuté de 14% en 2020, année de la crise sanitaire, pour rebondir de seulement 5% en 2021. Cependant, l’année dernière, les acteurs ont pu récolter les fruits de leurs efforts sur la structure de leurs coûts fixes.
#Renault #Group #Stéphanie #Cau #nommée #Directrice #Communication
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