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Renaissance du tennis : Les moments forts de l’année 2023

Renaissance du tennis : Les moments forts de l’année 2023

“Alcarovic”: la montée d’un nouveau blockbuster

Avec la retraite de Roger Federer et la longue blessure de Rafael Nadal, la fin du “Big 3” a été confirmée cette année. Avec cela, les duels entre les extraterrestres ont également disparu. Du moins, c’est ce qu’on aurait pu penser. Mais Carlos Alcaraz a confirmé son formidable essor en 2022 en donnant du fil à retordre à Novak Djokovic. Bien que des crampes de stress aient eu raison de lui à Roland-Garros, sa revanche épique sur le gazon de Wimbledon au terme des cinq sets l’a déjà fait entrer dans la légende du tennis espagnol. Et que dire de la revanche du Serbe à Cincinnati, sauvant au passage une balle de match, un mois plus tard dans un sommet d’intensité dramatique, physique et tennistique ? Durant cette période, les deux hommes semblaient évoluer dans une autre dimension et parfois pratiquer un autre sport que les autres. En donnant une leçon à son jeune rival à Turin, Djokovic a clairement repris l’avantage. De quoi motiver Alcaraz pour 2024. Une intensité folle : revivez les meilleurs moments de la finale Djokovic – Alcaraz

La densité du Top 10 féminin
En 2022, le tennis féminin s’était trouvé une patronne. En 2023, des rivalités se sont installées au sommet pour notre plus grand plaisir. Si Iga Swiatek a terminé numéro 1 mondiale pour la deuxième année consécutive, elle a été bousculée et un temps dépassée par Aryna Sabalenka, qui a d’ailleurs obtenu les meilleurs résultats globaux en Grand Chelem en atteignant toujours au moins les demi-finales (titre à l’Open d’Australie, demi-finales à Roland-Garros et Wimbledon, finale à l’US Open). Pendant la première partie de la saison, Elena Rybakina, vainqueur de Wimbledon en 2022, s’est hissée à leur niveau, poussant certains à parler de “Big 3” féminin un peu précipitamment. D’autres joueuses ont également consolidé leur position dans l’élite. Ons Jabeur a à nouveau ébloui avec son jeu atypique fait de slices sur gazon, Coco Gauff a confirmé son statut de star, tandis que Jessica Pegula s’est imposée comme une valeur sûre. L’homogénéité, la variété et la qualité du tennis proposé s’en sont ressenties. En bref, les meilleures joueuses du monde nous ont régalés cette année. Un peu fragile… puis si solide : comment Sabalenka a mis au pas Rybakina

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L’ambiance de Coupe Davis à Roland
Certains pourraient penser qu’il y a eu des excès. Et ils auraient en partie raison, notamment lors du 2e tour entre Taylor Fritz et Arthur Rinderknech, qui a vu le public couvrir la réaction d’après-match de l’Américain victorieux de huées. Certains codes traditionnels se sont alors un peu perdus. Mais comment ne pas apprécier ces ambiances enflammées à Roland-Garros pour soutenir les Bleus, même si ces derniers ont été rapidement éliminés du tournoi ? L’électricité était palpable en première semaine et on peut y voir un transfert de ce à quoi l’on avait l’habitude d’assister en Coupe Davis avant sa réforme. Une douce folie qui fait du bien. L’oeil de DiP : “Fritz aurait très bien pu se remettre le public dans la poche…”

Muchova et une certaine idée du tennis
Elle fait également partie de ce Top 10 solide évoqué précédemment. Si les spectateurs parisiens ont été tenus en haleine en fin de quinzaine, c’est en grande partie grâce à Karolina Muchova. Pas forcément très connue du grand public, la Tchèque avait avant ce Roland-Garros 2023 une réputation de coupeuse de têtes. Elle a montré que quand son corps la laissait tranquille, elle pouvait rivaliser au plus haut niveau grâce à sa technique exquise et son panache d’attaquante. Sa victoire contre Sabalenka en demi-finale constitue l’un des moments forts de l’année tennistique, et sa résistance héroïque contre Swiatek en finale – alors qu’elle accusait un break et un set de retard – ont mis le feu au court Philippe-Chatrier. Services millimétrés, accélérations de coup droit, montées ciselées en slices de revers, volées bien claquées : tout le répertoire classique y est passé. Un régal. “Muchova, c’est elle qui a presque écrit ce Roland-Garros féminin même si elle a perdu”

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La fraîcheur de Shelton et de ses célébrations
Il semble né pour les projecteurs et le “show”. Déjà quart-de-finaliste surprise à l’Open d’Australie, Ben Shelton a repris feu devant son public à Flushing Meadows. Le jeune Américain, qui avait très peu gagné avant l’été pour sa première année complète sur le circuit, a régalé avec ses services canons, son bras gauche explosif et son sourire charismatique. En raccrochant un téléphone imaginaire pour célébrer chacune de ses victoires à New York, il a autant amusé que captivé l’écran. Tant et si bien que Novak Djokovic lui-même, après l’avoir arrêté en demi-finale, a repris la célébration. Hommage pour certains, provocation pour d’autres, cela a donné du piment au tournoi, quoi qu’il en soit ! D’où vient le geste de célébration-téléphone de Shelton ?

L’été fou du duo Gauff-Gilbert
Éliminée au 1er tour de Wimbledon, Coco Gauff se retrouvait face au danger d’une saison de stagnation. La jeune Américaine a alors changé son équipe en y ajoutant le célèbre Brad Gilbert début août. L’ancien coach d’Andre Agassi et d’Andy Roddick, auteur du best-seller Gagner mieux, n’avait plus arpenté le circuit sous cette étiquette depuis longtemps. Mais il n’a visiblement pas perdu la main, puisqu’il a su insuffler un nouvel élan à la jeune surdouée. Le bilan ? Trois titres à Washington, Cincinnati et à l’US Open – son premier en Grand Chelem -, 18 victoires en 19 matches au cours d’une folle tournée nord-américaine qui a rappelé celle accomplie avec “A-Rod” vingt ans plus tôt. Et le phénomène Gauff est devenu une star à 19 ans, un symbole, celui de l’héritage de Serena Williams et du renouveau du tennis américain. Et dire qu’elle a encore une belle marge de progression… Un rollercoaster d’émotions et Gauff finit reine à la maison : les meilleurs moments en vidéo

La folie Sinner en Italie
Dans le pays du “Calcio”, faire la Une des journaux sportifs quand on n’est pas footballeur n’est pas donné à tout le monde. Et Jannik Sinner y est parvenu dans le sillage d’une folle fin de saison. Sa présence et ses performances au Masters de Turin ont magnifié l’événement, lui donnant une atmosphère unique, saluée par un Novak Djokovic tombé sous ses coups en poule avant de jeter un froid en prenant sa revanche en finale. Mais l’élan ne s’est pas limité au Piémont. Une semaine plus tard à Malaga, les supporters italiens étaient nombreux pour voir Sinner triompher à nouveau de Djokovic puis offrir à son pays la deuxième Coupe Davis de son histoire, 47 ans après celle glanée par Adriano Panatta et les siens. Il a contribué à redonner de l’intérêt à une compétition tombée dans l’oubli depuis sa référence en 2019 et ce n’est pas un mince exploit. Du très grand art : comment Sinner a étouffé Djokovic

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Un nouvel espoir bleu malgré tout
C’est un paradoxe : aucun Français n’a atteint la seconde semaine d’un tournoi du Grand Chelem (même pas le 3e tour à Roland-Garros), et pourtant l’heure est à l’optimisme mesuré. Car si les Bleus ont déçu en Majeurs, ils ont progressé globalement sur le circuit. En 2023, ils ont glané pas moins de 7 titres, ce qu’ils n’avaient plus fait depuis 2008, et alors qu’ils avaient déserté le Top 40 il y a un an jour pour jour, trois l’ont réintégré : Ugo Humbert (20e), Adrian Mannarino (22e) et Arthur Fils (36e). Les deux premiers ont d’ailleurs terminé la saison sur des sacres à Metz et Sofia, tandis que le troisième reste sur une finale au Masters Next Gen. Voilà qui est prometteur à l’orée d’une saison 2024 qui verra Paris organiser les Jeux Olympiques, une motivation supplémentaire pour avancer, y compris pour l’ex-numéro 1 tricolore Gaël Monfils, revenu à un niveau intéressant. Reste désormais à transformer l’essai en Grand Chelem, l’épreuve de vérité. Di Pasquale : “Ce qui s’est passé entre Humbert et Mannarino pour la place de n°1 est génial”
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