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Redécouverte des fondements de la danse contemporaine à Genève à travers un web documentaire.

Tribune de Genève

Avec l’avancée technologique, les formes d’art les plus traditionnelles sont devenues plus accessibles à tous. Et c’est exactement ce qu’a permis le web documentaire « Redécouvrir les premiers pas de la danse contemporaine à Genève ». Ce projet audacieux permet de plonger dans l’univers de la danse contemporaine suisse à travers une série de courtes vidéos qui montrent les premiers pas de cette forme d’art dans les années 60 et 70 à Genève. Cette histoire passionnante vous emmène dans un voyage à travers le temps et l’espace pour découvrir comment la danse contemporaine s’est imposée à Genève et a évolué au fil des années. Découvrez l’univers fascinant des danseurs, chorégraphes et artistes genevois et admirez leur talent, leur créativité et leur passion pour la danse.


Redécouvrir les premiers pas de la danse contemporaine à Genève

L’Association de recyclage culturel Retrorama a décidé de réexaminer les racines de la danse contemporaine à Genève à travers des archives, des témoignages, des photos et des extraits vidéo. Cette recherche est une véritable mine d’or pour les amateurs intéressés par l’histoire de l’art chorégraphique.

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Le Pavillon ADC est situé au pied des coupoles dorées de l’Église Russe à Genève. La nouvelle Maison de la danse et de la culture Concorde s’apprête à sortir de terre à Châtelaine. Tout cela ne peut que réjouir les amoureux de la danse. Mais comment la graine de la danse contemporaine a-t-elle été plantée à Genève, et qui l’a arrosée ?

Camille Bozonnet et Nils Rusillon, via leur association Rétrorama, qui produit depuis 2016 toutes sortes de supports dynamiques (sites multimédias, web-séries, courts-métrages et autres web documentaires), en recyclant des archives culturelles genevoises, ont mis en ligne une «Chronique polyphonique de l’émergence de la danse contemporaine à Genève».

Dans cette exploration, ils ont recueilli les témoignages d’une vingtaine de personnes impliquées dans le développement de la danse contemporaine à Genève. Les témoignages sont divisés en chapitres chronologiques. Une fois l’introduction passée, le lecteur peut naviguer et cliquer sur une flèche de couleur pour être guidé de la préhistoire new-yorkaise dans les années 60 aux premières programmations dans le studio de l’ADC à la Maison des arts du Grütli au début des années 90.

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Le fil des photos et extraits de vidéo nous fait littéralement voyager entre les citations en exergue pour déboucher soudain sur un récit plus développé, éclairant le formidable essor. En naviguant d’un nom à l’autre – le Ballet Junior, l’atelier Baudit, la compagnie Vertical Danse de Noemi Lapzeson, la Bâtie en pleine éclosion, la Salle Patiño et tant d’autres, les ramifications de l’influence sont dévoilées. À l’écran, la fécondité du mouvement vous saute aux yeux.

C’est donc une exploration incontournable pour tous les amateurs de danse intéressés par l’histoire de la danse contemporaine à Genève, parfaitement documentée et illustrée par des archives vidéo, photos et témoignages passionnants. L’histoire de la danse contemporaine à Genève est désormais ancrée dans la terre fertile de cette ville, d’hier à aujourd’hui.

Katia Berger, journaliste au sein de la rubrique culturelle depuis 2012, couvre l’actualité des arts de la scène, notamment à travers des critiques de théâtre ou de danse, mais traite aussi parfois de la photographie, des arts visuels ou de la littérature.

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En somme, une recherche de Retrorama pour redécouvrir les premiers pas de la danse contemporaine à Genève à travers des archives, des témoignages, des photos et des extraits vidéo est une véritable mine d’or pour les amateurs intéressés par l’histoire de l’art chorégraphique.

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