Recrudescence des intoxications au GHB à Victoriaville : une drogue du viol de plus en plus présente

L’abus de substances illicites est un fléau auquel toutes les villes de la province sont confrontées. Victoriaville, une ville québécoise de taille modeste, ne fait pas exception à la règle. Cependant, ces derniers temps, une drogue inquiète particulièrement les autorités et les habitants de cette ville : la drogue du viol. Cette substance, utilisée pour faciliter l’agression sexuelle, est bien présente à Victoriaville, comme en témoignent les nombreux cas signalés ces derniers temps. Dans cet article, nous allons examiner de plus près cette drogue, son mode de fonctionnement et les mesures prises pour lutter contre sa propagation à Victoriaville.


Le GHB, surnommé la drogue du viol, est en train de connaître une recrudescence des intoxications en Victoriaville, Québec. Bien que le Centre d’aide et de la lutte contre les agressions sexuelles (CALACS) Unies-vers-elles de Victoriaville ait reçu seulement trois personnes en un an pour obtenir de l’aide, Tolérance Zéro estime qu’environ une personne toutes les deux semaines doit être évacuée en raison d’une suspicion d’intoxication. Bien que le GHB ne reste dans le sang que pendant six heures et dans l’urine pendant 10 à 12 heures, il peut être difficile d’évaluer l’ampleur du problème en raison de la courte période de détection de la substance. La majorité des agressions sexuelles sous influence du GHB sont commises par des connaissances de la victime. Les victimes peuvent se sentir abandonnées et se demander à qui elles peuvent faire confiance. La peur, l’isolement et la diminution de l’estime de soi sont des séquelles chez les personnes qui ont été abusées. La prévention est considérée comme la clé pour lutter contre l’utilisation du GHB.