2023-08-10 04:51:00
Après un cancer, de nombreuses femmes souhaitent que leurs seins soient restaurés avec leurs propres tissus et veulent se passer d’implants en silicone.
Depuis que le lambeau DIEP a été décrit pour la première fois en 1994, cette méthode a été considérée comme l’étalon-or. L’excès de peau et de tissu adipeux est transplanté de la zone du bas-ventre afin de reconstruire un sein aussi naturel que possible. Au fil des décennies, cette méthode a été améliorée et de grands progrès ont été réalisés.
Dans le domaine spécialisé de la chirurgie plastique, reconstructive et esthétique de l’hôpital universitaire Kepler de Linz, l’impression 3D est désormais également utilisée dans la reconstruction mammaire à l’aide de tissus autologues. L’utilisation de ces dernières possibilités techniques permet aux chirurgiens plasticiens d’obtenir plus facilement un résultat naturel pour les patients concernés.
“La forme, la projection et la symétrie du sein reconstruit sont optimisées grâce à des modèles fabriqués individuellement, ce qui augmente considérablement la satisfaction des patientes. En même temps, cette procédure, qui est sans contact, n’a aucune conséquence négative pour les femmes”, explique Manfred Schmidt, chef du domaine spécialisé de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique.
Le cancer du sein touche une femme sur huit
Le cancer du sein est le diagnostic de cancer le plus courant chez les femmes : environ une femme sur huit recevra un diagnostic de « cancer du sein » au cours de sa vie. Une conséquence thérapeutique fréquente est l’ablation unilatérale voire bilatérale du sein.
Cependant, la majorité des femmes concernées souhaiteraient que leurs seins soient restaurés et donc aussi une partie de leur féminité.
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