06 okt 2023 om 09:59 Update: 9 minuten geleden
L’évacuation d’Afghanistan a été mal préparée et a commencé trop tard. Par exemple, il n’existait pas de véritable plan d’évacuation lorsque les talibans ont pris le pouvoir il y a plus de deux ans. Le comité Ruys, qui a mené des recherches, tire des conclusions sévères.
Dès décembre 2020, l’ambassade à Kaboul avait tiré la sonnette d’alarme en demandant d’élaborer des options d’évacuation.
Pourtant, les Pays-Bas étaient à peine préparés à ce qui allait arriver, car l’urgence aux Pays-Bas était vécue différemment dans les ministères concernés qu’à Kaboul. Le jour où les talibans ont pris le pouvoir, le seul plan était d’évacuer 300 à 400 personnes par vols commerciaux.
Une visite de travail était prévue la veille pour discuter et mettre en pratique différents scénarios. Cette planification a été dépassée par la réalité. L’avancée des talibans a été plus rapide que prévu et a dépassé « le pire des cas ».
Selon la commission d’enquête, tant les Pays-Bas que les pays partenaires ont mal estimé ce chiffre. Selon la commission, il s’agissait d’un « vœu pieux ». Les gouvernements pensaient que “ça n’irait pas si vite”.
Il y a eu des signaux indiquant une détérioration de la situation sécuritaire, mais ils n’ont été « pas appréciés » ou « consciemment ou inconsciemment » supprimés. L’ambassade met en garde depuis début 2020.
De machtsovername in Afghanistan
Op 15 augustus vallen de Taliban de Afghaanse hoofdstad Kaboel binnen. Ze nemen daar enkele uren later de macht over. Vanaf dat moment ontstaat er chaos en paniek.
In de dagen die volgen komen er duizenden mensen naar het vliegveld. Schokkende beelden van Afghanen die zich vastklampen aan de vliegtuigen gaan de hele wereld over.
De Nederlandse special forces proberen zo veel mogelijk mensen die op de evacuatielijst staan te helpen. In de nachtelijke uren kunnen ze veel mensen over de muren van het vliegveld tillen.
Op 26 augustus stoppen de evacuaties. De dreiging van een zelfmoordaanslag is op dat moment zo hoog dat het niet meer veilig kan gebeuren.
In de periode van elf dagen zijn in totaal 1.860 mensen naar Nederland geëvacueerd.
Aucun des ministres ne s’est senti en fin de compte responsable
L’opération d’évacuation qui a suivi a été chaotique. Par exemple, il n’y avait pas de bonne structure de crise au sein des ministères. Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense concernés se sont concentrés principalement sur leurs propres responsabilités et moins sur la cohésion.
Un bon exemple de ceci est le fichier interpréteur. Durant les années où les Pays-Bas étaient actifs en Afghanistan, la Défense a travaillé avec des interprètes afghans. Ils étaient et sont toujours en grand danger. Le ministère de la Défense a agi avec trop de prudence et aurait dû, selon la commission, assumer ses responsabilités.
Dans l’ensemble, la commission estime que le rôle directeur aurait dû être confié au ministre des Affaires étrangères (qui était alors la ministre sortante Sigrid Kaag). Les autres ministres auraient dû lui confier ce rôle. Le Premier ministre sortant Mark Rutte aurait également pu y contribuer.
Équipe sur place confrontée à une mission impossible
Selon la commission, l’équipe de l’ambassade sur place a été confrontée à une “mission impossible”. La Haye n’a guère eu d’informations sur la situation locale. Les missions étaient basées sur des hypothèses non vérifiées, comme celle selon laquelle l’aéroport serait protégé par des soldats américains.
Par exemple, un jour après la prise de contrôle par les Pays-Bas, des pressions ont été exercées sur les employés de l’ambassade pour qu’ils restent à l’aéroport. Ils voulaient partir, mais La Haye a statué sur ce qui devait se passer à Kaboul. Selon la commission, le gouvernement sortant aurait dû faire confiance au jugement de la population sur le terrain.
Cette pression était également due en partie à un débat parlementaire prévu le lendemain. “Ce n’était pas une perspective attrayante pour les ministres de devoir déclarer au Parlement que les Pays-Bas n’avaient plus de présence diplomatique en Afghanistan”, écrit la commission.
Dans les deux jours précédant la prise de pouvoir, l’ambassade a également conseillé à la Défense d’envoyer des renforts militaires en Afghanistan. Cette option a également été discutée à deux reprises au sein de la Défense la semaine précédente. Cependant, les dirigeants militaires ont décidé de ne pas le faire.
L’évacuation d’un plus grand nombre de groupes de personnes est impraticable dès le départ
En raison d’une mauvaise préparation, aucune réflexion appropriée n’a été menée quant aux groupes de personnes qui seraient à risque. Les opinions politiques sur la politique d’asile et la formation actuelle ont joué ici un rôle, concluent les chercheurs.
Dans les jours qui ont suivi la prise de pouvoir, la Chambre a finalement adopté une motion visant à évacuer davantage de personnes. Cela a rendu la mise en œuvre « plus complexe et plus étendue ». Lorsque le cabinet sortant a promis de “mettre en œuvre la lettre et l’esprit” de la motion, il est même apparu clairement que cette mission était “impossible”.
Le comité est d’avis que les ministres concernés auraient dû le préciser clairement. Pour éviter de susciter des attentes irréalistes.
Rétrospective : c’est ce qui a rendu les évacuations de l’aéroport de Kaboul si difficiles
Kaag et Bijleveld démissionnent après une motion de censure
L’évacuation est devenue encore plus complexe en raison de l’implication de la Chambre des représentants auprès de divers groupes et individus de la société, tels que des journalistes, des anciens combattants et des ONG. Le comité comprend qu’il a attiré l’attention sur les personnes dans le besoin. Et que, en partie grâce à leurs efforts, il a été possible d’évacuer des personnes qui ne figuraient pas sur une liste.
Dans le même temps, cela a entraîné une frustration dans la communication avec la cellule de crise mise en place au ministère des Affaires étrangères.
Quelques semaines après la fin de la grande opération d’évacuation, Kaag a démissionné de son poste de ministre sortant suite à une motion de censure du Parlement. Ank Bijleveld (Défense) avait initialement décidé de rester, mais a démissionné un jour plus tard.
Le rapport de la commission Ruys a été présenté vendredi matin à l’actuel ministre des Affaires étrangères Hanke Bruins Slot, à la ministre sortante de la Défense Kajsa Ollongren et au secrétaire d’État sortant à l’Asile Eric van der Burg.
Het onderzoek:
De Commissie van Onderzoek Evacuatieoperatie Kaboel heeft ruim een jaar onderzoek gedaan naar de evacuaties uit Afghanistan. De commissie heeft een reconstructie gemaakt van de periode van 15 augustus tot en met 26 augustus 2021. Daarnaast heeft de commissie ook onderzocht waarom is het gegaan zoals het is gegaan. Er zijn ruim veertigduizend documenten bestudeerd en de commissie heeft met ruim tweehonderd betrokkenen gesproken.
2023-10-06 10:59:00
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