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Rapport annuel au Parlement sur l’interruption volontaire de grossesse, les dernières données

Rapport annuel au Parlement sur l’interruption volontaire de grossesse, les dernières données

2023-10-06 12:55:28

Le Rapport contenant les données 2021 sur la mise en œuvre de la loi L.194/78 qui fixe les règles de protection sociale de la maternité et d’interruption volontaire de grossesse (IVG) a été transmis au Parlement le 12 septembre 2023.

Les données sont collectées grâce au Système de surveillance épidémiologique des interruptions volontaires de grossesse (IVG), actif en Italie depuis 1980 et impliquant le ministère de la Santé, l’Istituto Superiore di Sanità (ISS), l’Istat, les régions et les deux provinces autonomes. Le suivi s’effectue à partir de questionnaires Istat, qui doivent être complétés pour chaque IVG dans la structure où l’intervention a été réalisée, puis collectés et transmis par les Régions.

Principaux constats pour l’année 2021

  • Au total en 2021, ils ont été notifiés 63.653 IVG. Le continuum se confirme tendance décroissante du phénomène (-4,2% par rapport à 2020) depuis 1983.

  • Le taux d’avortement (n° IVG par rapport à 1.000 femmes âgées de 15 à 49 ans résidant en Italie), qui est l’indicateur le plus précis pour une évaluation correcte de l’utilisation de l’IVG, confirme la tendance à la baisse du phénomène : il était égal à 5,3 pour 1 000 en 2021 (-2,2% par rapport à 2020). Le chiffre italien reste parmi les valeurs les plus basses au niveau international.

  • En 2021, le nombre d’IVG a diminué dans toutes les zones géographiques.

  • Le recours à l’IVG en 2021 a diminué dans toutes les tranches d’âge par rapport à 2020, notamment chez les plus jeunes. Les taux d’avortement les plus élevés restent chez les femmes âgées de 25 à 34 ans.

  • Entre mineurs, le taux d’avortement pour 2021 était de 2,1 pour 1 000 femmes. En 2021, 1.707 femmes de moins de 18 ans ont réalisé une IVG, soit un total de 2,7% de toutes les interventions réalisées en Italie, un chiffre constamment inférieur à celui des pays européens dotés de systèmes sociaux et de santé similaires.

  • Après une augmentation du temps, ces dernières années, l’IVG chez les femmes étrangères a montré une tendance à la baisse. En 2020, dernière année pour laquelle le taux d’avortement des femmes étrangères est disponible, la valeur était égale à 12,0 pour 1 000 femmes, un chiffre en baisse (il était égal à 17,2 pour 1 000 femmes en 2014), mais qui reste cependant plus élevé. que celui des Italiennes (5,0 pour 1 000 femmes en 2020).

  • Le pourcentage d’IVG pratiquées par des femmes ayant déjà eu un avortement continue de diminuer depuis 2009 et était égal à 24,0% en 2021. L’évolution du pourcentage d’avortements répétés confirme que la tendance à recourir à l’avortement dans notre pays est en constante diminution, désormais également parmi les citoyennes étrangères ; le phénomène s’explique probablement par l’utilisation plus grande et plus efficace de méthodes de procréation consciente, alternatives à l’avortement, selon les auspices de la Loi.
  • La tendance dominante est également pour 2021 recours au conseil familial pour la délivrance du certificat nécessaire pour demander une IVG (42,8%), par rapport aux autres services (Médecin confirmé 20,3% ; Service obstétrico-gynécologique 34,9%). La clinique offre non seulement ce service, mais joue un rôle important dans la prévention de l’IVG et dans l’accompagnement des femmes qui décident d’interrompre leur grossesse, même si ce n’est pas uniformément dans toute la région.

  • Le pourcentage d’opérations réalisées précocement, donc moins exposées aux complications, continue d’augmenter : 61,7% des opérations ont été réalisées dans les 8 semaines de gestation (contre 56,0% en 2020), 21,7% à 9-10 semaines, 9,9% à 11-12 semaines et 6,7% après la douzième semaine.

  • Je suis les temps d’attente diminuentmême si une variabilité non négligeable persiste entre les Régions.

  • Le recours à l’avortement pharmacologique varie considérablement selon les régions, tant en termes de nombre d’interventions que de nombre d’établissements qui le proposent. La comparaison dans le temps met en évidence une augmentation continue de l’utilisation de la Mifépristone et des Prostaglandines et une utilisation désormais étendue à toutes les Régions. En 2021, 48,3 % des opérations ont été réalisées avec de la mifépristone et des prostaglandines.

  • En ce qui concerne leobjection de conscience, en 2021 le phénomène a touché 63,6% des gynécologues (en baisse par rapport à 64,6% en 2020), 40,5% des anesthésistes et 32,8% du personnel non médical. De grandes variations régionales sont notées pour les trois catégories.

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