Ramadan in Gaza: Famine, Aid, and Hope Amidst Conflict

(Keystone-ATS) Le ramadan a commencé lundi dans la bande de Gaza assiégée et dévastée, sans trêve en vue dans la guerre entre Israël et le Hamas. La population, affamée, attend désespérément de l’aide.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé au “silence des armes” à Gaza et à la libération des otages retenus depuis le début de la guerre le 7 octobre, “pour respecter l’esprit du ramadan”.

Alors que le monde musulman entame le mois saint du jeûne, de nombreux habitants de la Palestine ont été réveillés par des attaques israéliennes ciblant notamment les villes de Gaza, Khan Younès et Rafah.

Un navire de l’ONG espagnole Open Arms chargé de 200 tonnes de vivres est prêt à partir de Chypre en direction de Gaza, dans le cadre d’un couloir maritime de l’Union européenne.

En parallèle, un navire militaire américain a quitté les États-Unis avec du matériel pour construire une jetée facilitant le débarquement des cargaisons d’aide à Gaza.

Cependant, l’aide internationale ne suffit pas à combler les besoins énormes de la population de Gaza, soumise au siège israélien depuis plusieurs mois. Les craintes d’une famine généralisée persistent.

Les tensions sont vives et la situation est critique, avec des conséquences potentiellement violentes à Gaza et à Jérusalem-Est. L’appel à la solidarité pendant le ramadan est un message important dans ce contexte tumultueux.